NTAHANGWA, 9 juil (ABP) – Les jeunes acrobates se plaignent du non suivi de leur talent au niveau national comme les jeunes exerçant les autres types de sports, a-t-on appris d’un jeune talentueux en acrobatie, Dieudonné Manirakiza, rencontré le 7 juillet 2025 au terrain de Ngagara où ils font des entraînements.
M. Manirakiza a indiqué que les jeunes acrobates font l’acrobatie pour le loisir et la santé humaine. D’après lui, l’acrobatie est une activité physique impressionnant et divertissant le public par sa beauté. C’est pour cette raison qu’ils souhaitent qu’ils soient considérés comme des professionnels de ce type de sport comme on le fait pour les autres sports.
M. Manirakiza a, par ailleurs, déploré que ce type de jeux ne soit pas soutenu au niveau national comme les autres jeux ; d’où le manque de motivation de la part des jeunes acrobates à la pratique des exercices qui demandent plus de temps sans récupération.
Il a ajouté que les parents de ces jeunes considèrent, eux-aussi, ces activités comme la perte du temps. Il demande au gouvernement de les soutenir à travers l’organisation des compétitions.
Le chef du gymnase au centre jeune Kamenge a fait savoir que ce centre a pour but d’encadrer les jeunes ; afin d’améliorer leurs talents et de les perfectionner pour que les clubs des professionnels en sports sélectionnent ceux ayant des bonnes performances.
Contacté à ce sujet, le directeur des sports au ministère des Affaires de la Communauté est-africaine, de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Mathias Manirakiza a précisé que l’acrobatie n’est pas comptée parmi les types de sport agréés au ministère. Il a ajouté qu’il n’y a pas de l’association d’acrobatie qui a demandé l’agrément au ministère.
Répondant à la question relative à l’état des lieux de collaboration entre les centres jeunes, le directeur des sports a souligné que le ministère a une structure sportive au Burundi, c’est-à-dire que chaque sport a une fédération au niveau national et une association au niveau provincial qui suivent le déroulement des activités dans leurs clubs. Il a annoncé que ce dernier collabore avec des associations connues, tandis que les centres jeunes sont privés.
Parlant des conditions exigées pour l’agrément, le directeur des sports a expliqué que les personnes faisant le même type de sport se regroupent, élaborent leur règlement d’ordre intérieur et se dirigent vers le ministère de tutelle pour demander leur agrément.
D’après le directeur des sports, le ministère est prêt à accueillir toute demande des nouvelles associations sportives et à les aider à remplir tous les critères d’agrément.