KIRUNDO, 19 déc (ABP) – Le gouvernement du Burundi a mis en place le Projet d’appui au développement durable des chaînes de valeur de l’agriculture et de l’élevage au Burundi « PADCAE-B », pour intensifier les cultures du maïs et du riz, en vue d’améliorer les conditions de vie de la population. a-t-on appris du chargé du volet agriculture au sein du PADCAE-B, M. Adrien Miburo.
M. Miburo a précisé que les zones d’intervention de ce projet se localisent dans les provinces Kirundo (nord), Muyinga (nord-Est) et Ngozi (nord) et qu’on se focalise sur l’aménagement des marais avant de les utiliser. Il a aussi indiqué qu’on prévoit développer l’élevage des porcs et des chèvres, précisant qu’on favorise les gens regroupés dans des coopératives.
Quant au directeur général en charge des ressources humaines au sein du Ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage M. Lazard Nsaguye, il a signalé que le projet PADCAE-B a appuyé les populations des provinces Kirundo, Muyinga et Ngozi, dans la culture du maïs en leur octroyant des engrais et des semences plus productives. Il a précisé que 332 hectares des marais exploités dans ces trois provinces, sont couverts du maïs prêt à récolter prochainement, à savoir le marais de Muhara-Ruhohera-Kagera, mesurant 200 hectares et celui de Kubuyenge qui compte 40 hectares, tous les deux de la province Kirundo.
A cela s’ajoute le marais de Kankavyondo en province Muyinga qui a 42 hectares et celui de Nyaruteke en province Ngozi mesurant 50 hectares. Selon les chiffres fournis par le ministère de tutelle de PADCAE-B, 332 hectares vont procurer 996 tonnes de maïs car, un hectare produit 3tonnes, apprend-on. Pour tous ces marais, a ajouté M. Nsaguye, environ 20 tonnes de semences de maïs ont été distribuées aux exploitants.
Selon lui, l’objectif du gouvernement est que la production Agro-pastorale soit satisfaisante et de bonne qualité, ce qui permettra à la population d’avoir à manger et par conséquent avoir la force de développer leur pays. Ce cadre du ministère en charge de l’agriculture a demandé aux exploitants de ces marais de protéger ces biens publics et de suivre tous les conseils prodigués par les techniciens agricoles. Il n’a pas manqué de leur faire un clin d’œil qu’il faut toujours procéder à la bonne gestion de la récolte pour éviter la famine et la pauvreté dans leurs ménages. Il a également rappelé le programme du gouvernement de cinq lapins par personne, récemment initié, par lequel il a invité la population de commencer à le mettre en œuvre pour leur bien-être.
Les bénéficiaires du projet ont vivement remercié le gouvernement qui se bat corps et âme pour améliorer leurs conditions de vie, et ont saisi l’occasion pour demander l’aménagement d’autres marais pour cultiver d’une façon moderne dans tous les coins.