BUJUMBURA,14 fév (ABP) – Le ministère en charge de la solidarité nationale a mis en place des critères d’éligibilité des vulnérables sur lesquels on devra se baser afin de ne pas gonfler les bénéficiaires des aides dans le cadre de la solidarité locale, a indiqué le conseiller socioculturel du gouverneur de Bujumbura (ouest du Burundi), M.Symphorien Banciriminsi, au cours d’une réunion d’évaluation de la dernière journée de la solidarité locale.
Selon ce conseiller, les comités communaux de la solidarité locale avancent des effectifs très élevés et, parfois, ils éprouvent des difficultés à les prendre en charge puisque le ciblage n’a pas été correcte et la disponibilisation du document contenant les critères d’éligibilité qu’ils ont partagé au cours de ladite réunion permettra d’avoir une lecture commune, un ciblage plus ou moins objectif des vrais vulnérables, a-t-il lâché avant de recommander aux présidents des comités communaux de la solidarité locale de s’impliquer davantage pour avoir de bons résultats pour l’année 2023.
M.Banciriminsi a fait constater que les résultats de 2022 n’ont pas été bons par rapport à l’année précédente (2021) tant au niveau de la collecte des aides que de l’assistance.
Un relâchement s’est fait observer, ont constaté les participants. La grande raison avancée par plus d’un est que la sensibilisation n’a pas été faite comme avant. La pauvreté y est également pour quelque chose, car la saison culturale n’a pas été bonne.
Des stratégies pour améliorer les résultats ont été proposées. Il s’agit notamment de débuter la sensibilisation à temps, de collecter les vivres à temps tout en vendant ceux qui sont périssables pour conserver l’argent perçu. Cultiver un champ de maïs de 15 hectares en commune Mutimbuzi dont le fonds de roulement proviendrait de toutes les communes a été également retenu comme une stratégie qui donnerait un coup de pousse à la solidarité locale.