BUBANZA, 20 fév (ABP) – Des femmes de la province Bubanza (Nord -Ouest du Burundi) commencent à comprendre l’importance de travailler en coopératives d’auto développement car, avec l’existence de la Banque d’Investissement et de Développement pour les Femmes (BIDF), les coopératives féminines ont passé de 15 à plus de 50, dans cette province, apprend-on du Bureau provincial du Mouvement Associatif et Coopératif.
Sur ces plus de 50 coopératives, déjà enregistrées au Bureau provincial du Mouvement Associatif et Coopératif, 30 ont déjà déposé leurs dossiers à la Banque d’Investissement et de Développement pour les Femmes et sont en attente des crédits. Tandis que 9 autres y ont déjà décroché des crédits afin de mettre en exécution leurs projets. Ces coopératives des femmes opèrent, surtout, dans l’agri élevage, l’artisanat, le commerce et autres, précise la même source.
M. Édouard Nzambimana, responsable du bureau provincial du Mouvement Associatif et Coopératif, se dit satisfait de voir les femmes ayant déjà compris l’importance de travailler en coopératives d’auto développement. Ceci car, poursuit-il, avant l’existence de la Banque d’Investissement et de Développement pour les Femmes, les coopératives féminines ne dépassaient pas 15 dans toute la province. Et avec la naissance de cette banque, a-t-il signalé, entre 8 et 10 coopératives des femmes approchent, par semaine, ce bureau pour solliciter des conseils en rapport avec leur organisation, l’élaboration et la gestion de leurs projets.
M. Nzambimana a saisi l’occasion pour inviter les administratifs au renforcement de la sensibilisation des femmes sur l’organisation et l’adhésion en coopératives d’auto développement, dans différentes réunions. Et aux coopératives, il a fait savoir que le Bureau provincial du Mouvement Associatif et Coopératif, est là pour les aider.