GITEGA, 18 mars (ABP) – La Première dame du Burundi et présidente de la Fondation Bonne Action Umugiraneza, Mme Angeline Ndayishimiye, a remis lundi le 18 mars des aides variées au centre de traitement des fistules obstétricales de Gitega (centre du Burundi).
C’était à l’occasion d’une visite qu’elle a effectuée à ce centre, dans le cadre de la campagne d’opération des fistules obstétricales organisée du 10 au 21 mars 2024, avec l’appui des médecins spécialistes en gynécologie obstétrique. Cette équipe médicale a été négociée par l’association des femmes de la diaspora burundaise des Etats Unis d’Amérique.
Les aides ci-haut évoquées étaient constituées d’habits, de matériel hygiénique, vivres, machines à coudre, médicaments, etc.
La Première dame du Burundi a remercié les organisations internationales, en l’occurrence le FNUAP, le PNUD et le PAM, ainsi que le personnel féminin de la présidence de la République du Burundi pour les contributions qu’ils ont données afin que la campagne ci-haut dite soit couronnée de succès, a-t-elle précisé.
Pareils remerciements ont été aussi livrés à l’endroit de l’équipe médicale en provenance des Etats Unis d’Amérique. Mme Ndayishimiye a vanté ses bienfaits et l’a encouragée d’aller de l’avant.
Pour clore son propos, la Première dame du Burundi a prodigué des conseils aux femmes atteintes de fistules obstétricales. Elle les a invitées à se faire soigner, arguant que cette maladie est traitable médicalement.
Auparavant, le médecin directeur du centre de traitement des fistules obstétricales avait loué les initiatives de la Première dame du Burundi, témoignant que grâce à elle, les patientes du centre de traitement des fistules obstétricales sont hospitalisées et nourries gratuitement.
S’exprimant sur les réalisations de centre, Dr Manirambona a fait savoir qu’il compte, à son actif, 3.400 femmes déjà traitées. Quant à la vision du centre, il préconise zéro cas de fistule obstétricale, a-t-il indiqué, précisant que l’on préconise à ce que toutes les femmes aient une bonne santé pour s’associer au reste de la population burundaise dans l’accomplissement d’un Burundi émergent en 2040 et développé en 2060.