BUJUMBURA, 28 mai (ABP) – Le Comité national olympique (CNO), en collaboration avec l’ambassade de France au Burundi, a initié samedi le 25 mai 2024, un Projet d’émergence et de promotion des sportifs (PEPS).
Selon la présidente du CNO, Mme Lydia Nsekera, l’introduction de ce projet est une nouvelle étape dans le développement sportif de notre pays et signe de collaboration fructueuse entre diverses parties prenantes qui œuvrent pour l’avenir des athlètes burundais. « Aujourd’hui, avec le lancement du PEPS, nous ouvrons la voie à l’émergence de nouveaux talents sportifs qui sauront représenter notre pays avec honneur et fierté sur la scène internationale. Ce projet, ambitieux et novateur, offrira aux athlètes burundais les ressources, l’encadrement et le soutien nécessaires pour atteindre leurs plus hauts potentiels », a-t-elle déclaré.
Mme Nsekera a lancé un appel à tous les présidents des fédérations sportives à s’impliquer pour la réussite de ce projet. Elle a également invité les autres organisations et institutions à s’impliquer activement dans le développement du sport burundais.
« Votre soutien, vos ressources et votre expertise sont des atouts précieux qui contribueront à la croissance et à l’épanouissement de notre jeunesse sportive », a-t-elle martelé.
Pour sa part, Christophe Reilhac, conseiller adjoint de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France au Burundi, a indiqué qu’à travers ce projet, la France vient appuyer le Burundi dans sa mission de développement et de rayonnement international par le renforcement des capacités des jeunes sportifs talentueux en les mettant dans des conditions pour réaliser des performances à l’international.
Selon lui, ce projet s’intègre à l’objectif stratégique (2) du PND 2018-2027 visant la promotion du sport professionnel et de compétition avec, comme levier principal le développement des infrastructures sportives.
Cette performance visée est à l’horizon 2026, grâce à l’appui et l’expertise internationale. Le projet est décliné en 4 composantes. La détection des talents et le renforcement des clubs en augmentant le nombre de pratiquants dans les clubs des sports ciblés. Le suivi et l’accompagnement des talents prometteurs feront la détection au niveau supérieur des jeunes athlètes (16 à 25 ans) présentant des aptitudes à évoluer au niveau international. La 3ème composante concerne les compétitions et mobilités internationales et vise à améliorer le niveau de compétitivité des athlètes burundais. En dernier lieu, il va s’agir de la coordination du projet par le CNO. Ce projet est entièrement financé par l’ambassade de France au Burundi, à hauteur d’1 million d’euros, d’après M. Reilhac.