CIBITOKE, 4 juil (ABP) – A la troisième année, après que le budget moyen a laissé la place au budget programme, le conseiller du gouverneur en charge des Affaires administratives et financières, M. Narcisse Ntihabose, se réjouit des forces de cet outil de planifier, dont les textes d’application de cette réforme et la disponibilité d’autres documents comme le Plan national de développement (PND) et les Plans communaux de développement communautaire (PCDC).
M. Ntihabose s’inquiète de la mise en œuvre des PCDC qui ne se fait pas en temps réel. Il explique que ces retards dans l’exécution des PCDC sont liés aux faibles taux des recettes communales par rapport à l’enveloppe prévue pour l’exécution des PCDC.
A titre d’exemple, ce conseiller du gouverneur de Cibitoke a révélé que la première commune en termes de volume de recettes ne peut enregistrer que 750 millions de Francs burundais (FBu) par an alors que le coût estimé pour exécuter le PCDC de 5 ans s’élève à plus de quarante milliards de FBu. Il a fait savoir que les communes font chaque fois des priorités et des Plans de travail des budgets annuels (PTBA) en tenant compte des PCDC, mais que les écarts sont toujours énormes entre les recettes annuelles et les prévisions des PCDC.
M. Ntihabose interpelle ainsi les habitants des communes de Cibitoke à travailler pour produire beaucoup et contribuer efficacement pour leurs communes. Sans leur contribution, les fonds du gouvernement, à travers le FONIC, ne peuvent pas couvrir le coût du développement, a-t-il précisé, ajoutant qu’il ne faut pas toujours compter sur les interventions des partenaires qui peuvent venir aujourd’hui pour partir le lendemain.