BUJUMBURA, 4 déc. (ABP) – Le Burundi et la Chine ont signé, à Bujumbura, le 3 décembre 2024, un accord de don de 100.000.000 de Yuans, équivalant à environ 14.000.000 de dollars américains ; que la Chine a accordé au Burundi. Lors des cérémonies de signature, le Burundi était représenté par Albert Shingiro, Ministre en charge de la coopération internationale tandis que la partie chinoise était représentée par Zhao Jiangping, ambassadeur de Chine au Burundi.
Après les cérémonies de signature, l’ambassadeur de Chine au Burundi a fait savoir que la signature de cet Accord de coopération économique et technique entre les deux pays, vient concrétiser les promesses du président chinois Xi Jinping, de soutien au Burundi. C’était lors de sa rencontre bilatérale en tête à tête, avec le président Evariste Ndayishimiye, lors du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC 2024), qui s’était tenu à Beijing du 2 au 6 septembre 2024.
Les domaines qui seront concernés par cette coopération sont, entre autres, l’agriculture, les infrastructures, lu commerce et du renforcement des capacités, a-t-elle souligné.
Pour ce, Jiangping a fait savoir que l’ambassade de Chine au Burundi s’est attelée à faire connaitre aux investisseurs chinois le potentiel du Burundi pour venir y investir. Soulignant à cet égard, que des hommes d’affaires chinois seront présents à la Table Ronde des Investisseurs, organisée par le gouvernement du Burundi, du 5 au 6 décembre 2024. L’ambassadeur de Chine au Burundi a fait remarquer que la Chine s’est engagée à accompagner le Burundi vers l’atteinte de sa vision.
Pour sa part, Albert Shingiro a fait savoir que le don que la Chine vient d’octroyer au Burundi est sans contrepartie. Il a exprimé la gratitude du Burundi à la Chine, pour ce geste d’amitié de solidarité et de de fraternité entre les peuples burundais et chinois. Shingiro a salué les excellentes relations d’amitié et de coopération entre le Burundi et la Chine. Pour lui, ces relations qui s’étendent sur plus de 60 ans « ont résisté aux aléas du temps et des saisons car elles sont construites sur le roc et non pas sur le sable. » Poursuivant sur sa lancée, il a fait remarquer que celles-ci, « sont bâties sur le principe de solidarité de respect et la confiance mutuelle à travers une coopération pragmatique qui s’est toujours matérialisé dans un esprit gagnant-gagnant. »
Le chef de la diplomatie burundaise a estimé que la Chine reste un partenaire fiable et sincère du Burundi, de par son soutien multiforme et multisectoriel ; qui touche tous les aspects de la vie nationale. « Elle (la Chine) a été un partenaire de toutes les épreuves pleines d’attention et soucieuses du développement de notre pays », a estimé Shingiro, tout en relevant que, le Burundi, comme d’autres pays du Sud Global considèrent la Chine comme une source d’inspiration, pour réussir un développement durable et inclusif.
Les bonnes relations entre le Burundi et la Chine ont permis, selon lui, d’initier, de réaliser des projets et programmes dans plusieurs secteurs de la vie nationale. Tout en s’inscrivant, ainsi, dans la mise en œuvre du plan national de développement du Burundi et la vision qui ambitionne de faire du Burundi un pays émergent en 2040 et développé en 2060.
Tout en martelant que le processus d’industrialisation du Burundi est aussi vital que celui de la construction des infrastructures ; il a interpellé la Chine à accélérer et intensifier les efforts dans l’appui à l’industrialisation du Burundi.