GITEGA, 15 jan (ABP) – Les sénateurs burundais réunis en assemblée plénière, à Gitega (centre du pays) ont analysé et adopté, mercredi le 15 janvier 2025, deux projets de loi. L’un portait sur le régime des Zones Economiques Spéciales (ZES) du Burundi et l’autre sur la ratification par le Burundi de la convention pour la répression de la capture illicite d’aéronefs, signée le 16 Décembre 1970, à La Haye, en Hollande.
Les deux séances ont vu la présence de la ministre du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme, Marie Chantal Nijimbere qui a représenté le gouvernement pour présenter lesdits projets de loi aux sénateurs et leur fournir des éclaircissements nécessaires sur certains aspects de ces textes de loi.
En rapport avec le premier projet de loi, la ministre Nijimbere a indiqué que son intérêt s’aligne au Plan National de Développement (PND) du Burundi (2018-2027), en son objectif global de transformation de l’économie burundaise pour une croissance, forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous, a-t-elle expliqué. Elle a ajouté que le même projet de loi va induire l’amélioration du bien-être social ainsi que la vision du Burundi, pays émergent en 2040 et développé en 2060.
Par ailleurs, le ministre Nijimbere a fait savoir que l’adoption de ce projet de loi constitue le cadre légal la création des ZES qui permettront entre autres, la mise en œuvre de la politique industrielle du Burundi, la diversification des produits d’exportation et la mise en œuvre des politiques d’import-substitution.
Ces ZES permettront également l’établissement des pôles de développement et de la croissance industrielle et agro-industrielle, l’attraction des investissements étrangers et le développement de partenariat avec les industries locales. Également, a continué la ministre Nijimbere, les ZES permettront le développement de l’emploi, particulièrement celui des jeunes et la mise en œuvre d’un cadre de développement efficient en termes de logistique, autour d’infrastructures de base essentielles (ports, routes, chemins de fer, bateau) et industrielles (projets énergétiques et en eau potable, télécommunications et services).
S’agissant du deuxième projet de loi, la ministre Nijimbere a fait savoir qu’il il s’inscrit dans le cadre de bien lutter contre les infractions pénales relatives à la capture illicite d’aéronefs dont les exécutants mettent directement en péril la sécurité d’aviation, les équipages et les voyageurs. Les actes illicites de capture illicite d’aéronefs gênent sérieusement l’exploitation des services aériens et minent la confiance des peuples au monde dans la sécurité de l’aviation civile.