BUJUMBURA, 24 jan (ABP) – Les femmes œuvrant dans les petits commerces sur le littoral de la rivière Muha en Mairie de Bujumbura se disent satisfaits de leur niveau d’autonomie grâce à la vente de la bouillie et du thé, apprend-on par Fidès Nzoyisaba, l’une de ces vendeuses, lors de l’interview accordée à l’ABP le 23 janvier 2025.
Mme Nzoyisaba témoigne qu’elle a essayé d’autres activités génératrices de revenu, mais que la vente de la bouillie et du thé lui a semblé facile et bénéfique.
Elle a en outre fait savoir que le capital qu’il a fallu pour démarrer son projet est d’à peu près 300.000 Fbu, vu qu’elle devait acheter les thermos ; les gobelets ; la farine pour la bouillie ; le sucre et autres matériels.
Nzoyisaba témoigne aussi qu’elle parvient à subvenir aux besoins de ses enfants, et qu’elle prévoit augmenter son capital pour le bien-être de sa famille.
Malgré cette réussite satisfaisante de son projet, elle a signalé qu’elle fait face à des pertes remarquables dues au manque et à la cherté du sucre. Elle a en outre indiqué que pour faire face à ces pertes, elle est obligée d’acheter beaucoup de sucre une fois trouvé et de le stocker, pour ne pas faire chuter son projet par manque de sucre. Cela exige par ailleurs une autre somme d’argent qui s’ajoute au capital, a-t-elle souligné.
D’après elle, aucune femme ne devrait croiser les mains. Elle les appelle à travailler pour donner un coup de mains à leurs maris, car a-t-elle rappelé, le mari et la femme doivent se compléter pour le développement et le bien-être de leur famille.