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La maison des jeunes, une solution pour l’épanouissement des jeunes des quartiers nord de la Mairie de Bujumbura

ByAdministrateur

Juin 13, 2025
Samantha Ntibashirwa

BUJUMBURA, 22 mai (ABP) – La maison des jeunes du Burundi (MBJ), située à Kinama en Mairie de Bujumbura a été créée dans l’objectif d’aider les jeunes pour devenir des acteurs clé du développement dans le pays, par des activités entrepreneuriales, a appris l’ABP sur place.

             Selon la coordinatrice de la maison des jeunes, Samantha Ntibashirwa, MBJ organise des formations dans différentes domaines notamment : l’art culinaire, les TIC, la gestion des entreprises, la sexualité et la santé de la reproduction.

Les jeunes certifiés par la Maison des Jeunes du Burundi

             D’autre part la MBJ est en possession d’une bibliothèque numérique qui aide les jeunes à faires différentes recherches.          

            Un jeune qui a été certifié par la maison dans l’art culinaire, témoigne qu’en quittant la maison, il a ouvert un petit kiosque à pop-corn qui procure de l’argent. Ce qui lui permet de satisfaire ses besoins. Au lieu de toujours se tourner vers ses parents, il a exprimé sa satisfaction, qu’il gagne lui-même de l’argent, grâce à la formation qu’il a reçue auprès de la MJB. Il lance un appel à tout jeune qui attend toujours des aides, de se réveiller et de suivre les pas d’autres jeunes qui ont compris ce qu’est l’entrepreneuriat.
            A part ce jeune, il y a aussi des filles-mères de Kinama rencontrées sur place, qui ont bénéficié de cette formation et qui se sont mises à fabriquer de la farine pour la bouillie.

            Jacqueline Uwimana, l’une d’entre-elles a fait savoir que grâce à la maison des jeunes, elle sait fabriquer la farine de la bouillie et à partir de cette farine, elle en fait de la bouillie pour la vente. Ce qui lui permet de se procurer de l’argent qui l’aide à subvenir aux besoins de sa famille. D’autre part, elle révèle que ses enfants se portent bien car ils consomment cette bouillie riche en nutriments.

            Ntibashirwa lance un appel à tout jeune, garçon, fille, et fille-mère, de faire appel à ses services, en développant son don caché et ne pas croiser les doigts comme s’ils ne savaient rien faire. Elle est persuadée que chaque personne cache des talents qui devraient être mis à jour et exploités pour le l’épanouissement de la personne et le bien de la société.