BUJUMBURA, 14 nov (ABP) – Le premier ministre burundais, Gervais Ndirakobuca a reçu en audience successivement l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Burundi, Alain Van Gucht et la cheffe de mission de l’Organisation Internationale pour les Migrations au Burundi (OIM), Mme Vijaya Souri le lundi 14 novembre 2022 à Ntare house.
A la sortie de l’audience, l’ambassadeur Alain Van Gucht a indiqué qu’il était venu tout d’abord pour féliciter le premier ministre pour ses nouvelles fonctions et ensuite mener des discussions en rapport avec les domaines de coopération entre leurs deux pays. Il a précisé qu’ils vont améliorer le domaine de coopération au développement surtout dans les secteurs de la santé, de l’agriculture et de l’éducation. Comme les projets entrepris dans ces secteurs prennent fin avec l’année 2023, Alain Van Gucht a signalé qu’ils vont étudier comment pérenniser ces projets à partir de 2024. Il est à signaler que ces projets durent cinq ans.
Les deux hautes autorités ont également fait un tour d’horizon sur ce qui peut être fait dans le secteur privé.
Le porte-parole du 1er ministre, Moïse Nkurunziza a indiqué que le premier ministre burundais a exprimé ses remerciements au Royaume de Belgique au nom de la population burundaise pour sa contribution pour le retrait des sanctions prises contre le Burundi depuis 2015. A propos de l’inquiétude de l’ambassadeur Alain Van Gucht que des sanctions pourront être prises contre les burundais qui rentrent de la Serbie comme l’avait annoncé le porte-parole du ministère en charge de l’Intérieur, le premier ministre Ndirakobuca l’a tranquillisé et par cette même occasion a tranquillisé ces burundais, qu’aucune sanction ne sera prise contre eux, car, ils n’ont violé aucune loi. Le Burundi et la Serbie ont par ailleurs signé un contrat permettant d’entrer et de sortir sans visa entre les deux pays.
A sa sortie de l’audience, la cheffe de mission de l’OIM au Burundi a indiqué qu’elle a profité de cette audience pour féliciter le premier ministre Gervais Ndirakobuca pour sa nomination au poste de premier ministre et ensuite pour pouvoir entrer en détails sur certains dossiers liés à la mobilité et à la migration qui concernent le Burundi.
Les échanges ont en grande partie porté sur l’emploi des jeunes, la question de la traite et trafic des êtres humains, le soutien à la réintégration des refugiés à leur retour, l’assistance des déplacés internes impactés par les catastrophes naturelles et tous les autres sujets prioritaires liés à la mobilité des personnes et à la migration.
Elle a signalé que les échanges étaient fructueux avec de bonnes pistes de collaboration que l’OIM soutiendra dans les mois à venir.