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La défense des intérêts mutuels entre la Chine et le Burundi, un des piliers de leur coopération, selon l’ambassadrice de la République populaire de Chine au Burundi

ByAdministrateur

Juil 1, 2021

BUJUMBURA, 29 juin (ABP) – L’ambassadrice de la République populaire de Chine au Burundi, Zhao Jiangping, a évoqué, dans le cadre du 100ème anniversaire de la fondation du Parti Communiste Chinois (PCC), le soutien mutuel entre le Burundi et la Chine pour la défense de leurs intérêts communs.

La Chine a parlé haut et fort pour défendre les intérêts vitaux du Burundi au Conseil de sécurité de l’ONU et au Conseil des Droits de l’Homme, y compris pour son retrait de l’agenda du Conseil de sécurité, a-t-elle indiqué.  Pareillement, les Chinois n’oublieront jamais, que les amis burundais ont accordé leur ferme soutien sur des questions touchant aux intérêts vitaux et aux préoccupations majeures de la Chine, et ont fait entendre au mieux sa voix la plus forte dans les enceintes internationales, tout en s’opposant à l’hégémonisme, a-t-elle ajouté.

L’ambassadrice de la République populaire de Chine au Burundi a relevé que le PCC accorde une grande importance aux échanges des expériences sur la bonne gouvernance et au renforcement de la capacité de développement autonome. S’agissant de l’implication de la Chine dans ce cadre, Zhao Jiangping a rappelé quelques dates : signature du premier accord de coopération économique et technique sino-burundais en 1972 ; financement en 1977 de la construction de la Centrale hydroélectrique de Mugere ; construction en 1985 du Centre de formation artisanale de Kamenge.

L’ambassadrice de la République populaire de Chine au Burundi a soulevé que cette coopération bilatérale est basée sur le principe de la non-ingérence de la Chine dans les affaires internes des pays africains. Le principe qu’elle a qualifié de « Cinq Non », comme l’a lancé le président chinois Xi Jinping, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine en septembre 2018.

Il s’agit, pour la République populaire de Chine, de « ne pas s’ingérer dans la recherche d’une voie de développement adaptée à leurs conditions nationales par les pays africains », d’après cette déclaration sortie par l’ambassadrice de la République populaire de Chine au Burundi. Ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures africaines, ne pas imposer sa volonté à l’Afrique. Il s’agit aussi de ne pas assortir les aides de la République populaire de Chine à l’Afrique de condition politique quelconque. Enfin, il s’agit de ne pas chercher des intérêts politiques égoïstes dans cette coopération en matière d’investissement et de financement avec l’Afrique, toujours selon la déclaration sortie par Zhao Jiangping.