BUJUMBURA, 8 juil (ABP) – Les jeunes sont appelés à se regrouper dans des activités pouvant aider dans leur développement économique, selon Brigitte Nduwimana et Emmanuella Nsabimana, commerçantes des produits alimentaires au centre-ville de Bujumbura, lors d’une interview qu’elles ont accordée à l’ABP mardi le 6 juillet 2021.
Ces deux jeunes filles, ensemble avec trois autres se sont engagées à s’occuper du commerce entre autres des colocases, des courges, des pastèques, des oranges, des mandarines, des tomates qu’elles achètent au marché de Ruvumera (dans la ville de Bujumbura) ou à Gitaza en commune Kabezi de la province Bujumbura.
Mlle Nduwimana a indiqué que toutes travaillent, aujourd’hui, ensemble après que le commerce ambulant des fruits et autres produits ait été interdit au centre-ville de Bujumbura.
Nous achetons un panier de colocases à 8.000 FBu pour le revendre à 10.000 FBu. Un grand sac de mandarines s’achète à 300.000 FBu, avec une estimation d’intérêt de 10.000 FBu après avoir tout dépensé. Une pastèque s’achète à 3.700 FBu pour la vendre à 4.000 FBu et avoir un bénéfice de 300 FBu, ont-elles révélé. Toutefois, elles se sont réservées de révéler le prix d’achat et de vente d’autres produits.
Elles regrettent cependant que les clients viennent un à un et cela fait que quelques produits comme les mangues, les oranges et les tomates se détériorent.
Bien qu’elles disent qu’elles enregistrent peu de bénéfice compte tenu du capital et de l’énergie utilisés, elles parviennent à subvenir à leur besoins quotidiens grâce à leur commerce, ont-elles affirmé.