BUJUMBURA, 29 juil (ABP) – L’hépatite B doit être dépistée et traitée pour prévenir la transmission à d’autres personnes.
Ce sont les propos de Rénovat Ntagirabiri, l’hépato-gastroentérologue recueilli lors d’une interview qu’il a accordée à l’ABP à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre les hépatites virales. Selon M. Ntagirabiri, l’hépatite est une inflammation du foie due à plusieurs causes dont les causes virales de virus A, B, C, D et E et les autres qu’on a découvert comme les toxiques, l’alcool et les médicaments. Il a cité aussi les causes métaboliques c’est-à-dire surcharge en fer, en cuivre donc il y a une multitude de cause des hépatites mais l’OMS et le ministère ayant la Santé dans ses attributions accent sur les hépatites B et C qui peuvent passer à la chronicité et qui ont des médicaments. M. Ntagirabiri affirme que le virus C a un traitement de trois mois maximum six mois et le virus est terminé. Pour le cas de l’hépatite B, celui-ci a un traitement qui peut durer plusieurs années. Il a ajouté que l’avantage pour le cas B est qu’il y a un vaccin. Quand on se fait vacciner, on ne peut plus attraper le virus de l’hépatite B, et c’est le seul moyen de vaincre les hépatites. S’agissant des moyens de transmission, il a signalé le virus d’hépatite peut être transmis par le partage des objets souillés qui traversent le corps comme les rames de rasoir, aiguilles, seringue ainsi que la voie sexuelle, la transmission mère-enfant ainsi que la transfusion sanguine. Concernant les signes des hépatites, il a précisé que les signes des hépatites ressemblent à celles de la grippe à savoir les douleurs musculaires, des articulations, les yeux qui changent de couleur, la fièvre et tous ces signes se manifestent au début de la maladie après ces signes disparaissent alors que la maladie est là. La plupart des gens découvrent la maladie au stade cirrhose quand les pieds gonflent et le liquide dans le ventre. La meilleure façon de se prévenir est de dépister puis vacciner les femmes enceintes et si la femme est testée positive, il faut vacciner l’enfant à la naissance, dépister le conjoint et la fratrie. Ceux qui sont positifs les traiter et ceux qui sont négatifs, les vacciner. Pour le cas de l’hépatite C, M. Ntagirabiri a fait savoir qu’il y a des médicaments et ceux que la mutuelle de la fonction publique sont pris en charge à 80%. Il demande à tout burundais de contribuer dans la prévention de ces maladies des hépatites.