KAYANZA, 7 oct (ABP) – Après près d’un mois de rentrée scolaire, édition 2021-2022, la commune scolaire de Muhanga en province Kayanza (nord), fait face à bon nombre de défis dont la promiscuité dans les salles de classe où plus de quatre écoliers partagent un seul banc pupitre. Cette situation est observée surtout dans les premières et deuxièmes années de l’école fondamentale, a appris, l’ABP, de la directrice communale de l’éducation à Muhanga, Mme Théodosie Karikurubu. Mme Karikurubu demande l’appui des uns et des autres pour le bon déroulement de l’année scolaire en cours.
Comme l’indique Mme Karikurubu, l’année scolaire 2021-2022 a débuté au moment où cette commune accuse un manque criant des salles de classes, des bancs pupitres, des livres pour les 2ème et 3ème cycles de l’école fondamentale ainsi que le manque de 49 enseignants au niveau de l’école fondamentale et de six enseignants au post fondamental.
Pour l’autorité éducative à Muhanga, certains apprenants partagent un banc pupitre étant à quatre ou plus, surtout dans les 1ère et 2ème années de l’ECOFO.
A titre exemplatif, précise-t-elle, à l’ECOFO Kabuzuru, une salle de classe comptait plus de 230 écoliers avec deux enseignants seulement. Comme solution, poursuit-elle, l’on a décidé de transférerez certains écoliers à l’ECOFO Rushubi pour stopper la promiscuité qui s’observait dans cette salle de classe.
Sur fond du manque criant du personnel enseignant, Mme Karikurubu demande au ministère en charge de l’Education nationale et de la Recherche scientifique d’affecter d’autres enseignants à cette commune surtout qu’elle n’a eu qu’un seul enseignant lors du récent recrutement.
A l’administration communale, elle propose d’appuyer financièrement le secteur éducatif dans le paiement des frais d’encouragement aux enseignants bénévoles et de plaider pour remédier le manque du matériel scolaire.