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Célébration de la journée internationale de la fille, édition 2021

ByAdministrateur

Oct 14, 2021

BUJUMBURA, 12 oct (ABP) – Le Burundi s’est joint ce lundi 11 octobre à d’autres nations du monde entier pour célébrer la journée internationale de la fille sous le thème « engageons-nous pour un meilleur avenir de la fille » et la commune Kabezi, en province Bujumbura (ouest du Burundi) a abrité les cérémonies du jour, a constaté l’ABP sur place.

Dans son mot d’accueil, le gouverneur de cette province, Désiré Nsengiyumva, a indiqué que cette journée est célébrée au moment où les jeunes filles de cette province sont confrontées à certains abus comme les grossesses non désirées en milieu scolaire et dans la communauté, le manque de considération par rapport aux garçons et les travaux ménagers.

Cependant, des efforts sont en train d’être consentis en vue de promouvoir les droits des jeunes filles, des écoles ont été construites et les effectifs des jeunes filles dans les écoles vont en augmentant.

                        Vue partielle des participants

La représentante des filles a salué les efforts fournis par le gouvernement du Burundi en vue de promouvoir les droits de la jeune fille citant la construction des écoles, la mise en place des coopératives, la banque des femmes et surtout la mise en place au ministère ayant les droits de la personne humaine dans ses activités, d’un département s’occupant des questions des filles.

Le représentant du système des Nations Unies au Burundi a indiqué que la célébration de la journée internationale de la fille offre une opportunité d’écouter la voix des filles, mettre en exergue leurs initiatives de s’engager sur la voie de solutions possibles à leurs problèmes.

Il a ajouté que le système des Nations Unies s’est joint au gouvernement du Burundi dans cette célébration parce que cela fait partie de leurs programmes. Il a plaidé pour que les jeunes filles aient accès à l’éducation et aux emplois qui rémunèrent saluant les efforts consentis par le gouvernement du Burundi dans la promotion des droits des filles y compris le droit à l’éducation. Il a affirmé que le système des Nations Unies, dans ses programmes, va toujours se joindre aux efforts du gouvernement et à ceux des autres parties prenantes pour s’assurer que les filles soient soutenues dans leurs initiatives afin de construire un meilleur avenir pour elles et pour toute l’humanité.

La ministre de la Solidarité nationale, des Affaires sociales, des Droits de la personne humaine et du Genre, Mme Imelde Sabushimike, a fait savoir que les conditions dans lesquelles vit la fille aujourd’hui auront des répercussions dans sa vie de femme et de mère, raison pour laquelle tout le monde doit s’investir et tout faire pour que la fille ait un meilleur avenir.

Elle a salué les efforts du gouvernement du Burundi dans la promotion des droits des jeunes filles et a signalé que le rôle des parents, des enseignants, de l’entourage, des filles elles-mêmes, des garçons, des preneurs de décisions, des responsables des églises, des journalistes doit être apparent et chacun doit agir pour que les filles aient un bon avenir.

Dans son discours de circonstance, le président du sénat, Emmanuel Sinzohagera, a indiqué que les questions liées à la guerre, aux coutumes affectent les filles mais que nous ne devons pas désarmer face à ces questions, que nous devons les affronter de face. Il a ajouté que l’institutionnalisation de la journée internationale de la fille marque la volonté des Nations Unies de promouvoir les droits de la jeune fille et nous avons tous un rôle à jouer, a-il- martelé.

Le président du sénat a fait savoir que les problèmes des filles sont de plusieurs catégories ainsi que leurs solutions, avançant qu’il y en a qui dépendent des filles elles-mêmes, de l’entourage, des parents et d’ailleurs. Il a exhorté les filles à ne pas courir derrière les tentations mais de se contenter de ce qu’elles ont car, ceux qui leurs proposent des friandises ne se soucient guère de leur avenir plus que les parents et le pays. Il faut plutôt les fuir. Il leur a demandé d’adopter un accoutrement décent et de garder leur virginité jusqu’au mariage.

Aux enseignants, il a demandé de respecter leur déontologie professionnelle à défaut de cela, la loi sera appliquée en toute sa rigueur a renchéri le président du sénat. Il a lancé un appel à la justice pour qu’elle applique la loi envers toute personne qui voudra ou qui conduira les jeunes filles dans la débauche et a mis en garde tout magistrat qui trempera dans la corruption dans une affaire de viol affirmant qu’il sera sévèrement puni.