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Les Badasigana célèbrent le 60ème anniversaire de la victoire du parti

ByAdministrateur

Oct 27, 2021

MUYINGA, 26 oct (ABP) – La direction nationale du parti UPRONA (Union pour le progrès national) nouvellement élue a été présentée samedi le 23 octobre à Muyinga (nord-est du Burundi) aux militants du parti du Prince Louis Rwagasore, le père de l’indépendance nationale.

Cette présentation a été couplée à la célébration du 60ème anniversaire de la victoire de l’UPRONA aux élections générale du 18 septembre 1961, une victoire qui a débouché une année après sur l’indépendance nationale.

Dans une brève allocution, le nouveau président de l’UPRONA, Olivier Nkurunziza, est revenu sur cette victoire et les différentes péripéties qu’a vécues le parti les jours qui ont suivi cette victoire jusqu’à aujourd’hui. Il a appelé ses compagnons de lutte à perpétuer les idéaux du Prince Louis Rwagasore pour consolider le parti UPRONA.

M.Nkurunziza a en outre exhorté les militants du parti à adhérer aux coopératives dites sangwe et autres pour se développer. « Que personne ne puisse vous en écarter », a martelé le présidant de l’UPRONA.

Le vice-président de la République, Prosper Bazombanza, membre aussi de l’UPRONA, a lui aussi mobilisé les fidèles de son parti à s’atteler au développement par l’adhésion aux coopératives, un projet phare que le Prince Rwagasore avait mis en avant à côté de plusieurs autres qui étaient dans son projet de société. Il a invité les nouveaux dirigeants du parti pour rester aux côtés des Badasigana afin de les fidéliser pour mieux se préparer aux prochaines échéances électorales de 2027.

Revenant sur le passé sombre qu’a connu le Burundi, M. Bazombaza a expliqué que ces évènements n’ont pas touché une seule ethnie, mais que ce sont tous les burundais qui en ont payé les pots cassés. Le vice-président de la République a fustigé une certaine opinion qui voudrait coller la responsabilité des événements malheureux de 1972 sur un groupe de gens pourtant innocents dont la plupart étaient au moment des faits trop jeunes et d’autres n’étaient pas encore nés.

Pour lui, il faut que les responsables de la tragédie de 1972 reconnaissent les crimes connus et demandent pardon en vue d’une réconciliation nationale qui libérera tous les Burundais.