KIRUNDO, 29 nov (ABP) – Le deuxième vice-président du sénat burundais, M. Cyriaque Nshimirimana a rencontré, lundi le 29 novembre 2021 au chef-lieu de la commune Ntega en province Kirundo (nord du Burundi), les administratifs et les chefs de services des communes Ntega, Kirundo, Vumbi et Bugabira pour échanger sur le développement et les défis qui hantent la province, a-t-on constaté sur place.
Nshimirimana a indiqué que tous les parlementaires sont en vacances et que c’est une bonne occasion pour rencontrer la population à travers toutes les provinces afin qu’ils puissent récolter les doléances et échanger sur les défis qui hantent les différentes localités, et que tous ceux-ci doivent être acheminés, par la suite, devant le parlement pour prendre des mesures constructives.
Le deuxième vice-président du sénat burundais a dit que le maintien de la paix et la sécurité est le travail de tout le monde sans distinction aucune et à tout moment pour arriver au développement durable. Il a fait un clin d’œil aux communes frontalières avec le Rwanda, d’être vigilantes pour décourager les fraudeurs, ou toute autre personne pouvant perturber la sécurité.
Il a ajouté que les boissons prohibées et drogues causent l’insécurité au pays, raison pour laquelle la population de Kirundo est appelée à éradiquer ces dangers et surtout qu’ils sont néfastes à la santé humaine.
Comme le Burundi a connu une croissance démographique à une grande vitesse, il a demandé à la population de Kirundo de procéder à la limitation des naissances.
Cyriaque a demandé à la jeunesse de s’intéresser au secteur privé en créant leurs activités génératrices de revenu au lieu d’attendre la création d’emplois par gouvernement. Il a précisé qu’aujourd’hui le gouvernement procède au remplacement des décédés et des retraités seulement. Il a également exhorté les leaders des coopératives sangwe de bien gérer les prêts qu’ils ont bénéficiés récemment, sachant que les 10 millions octroyés auparavant à chaque colline sont généralement tombés en faillite, comme l’ont témoigné les superviseurs desdites coopératives dans les communes Ntega et Vumbi.
Un participant à la réunion a plaidé pour les veilleurs de différentes écoles qui sont au service depuis 30 ans et plus et qui ne sont pas protégés socialement. Le deuxième vice-président du sénat a promis qu’il va soumettre ce cas au ministère de la fonction publique et celui de l’éducation. Signalons qu’il va aussi rencontrer ce mardi le 30 novembre les administratifs et les chefs de services des communes Busoni, Bwambarangwe et Gitobe.