GITEGA, 29 nov (ABP) – Le secrétaire permanent au ministère de l’Education nationale et de la Recherche Scientifique, M. Frédéric Bangirinama appelle les responsables dudit ministère à tous les niveaux depuis les structures déconcentrées jusqu’au niveau central à renforcer l’encadrement au niveau pédagogique, administratif et financier pour rendre le système éducatif plus efficace et plus efficient. Il a lancé cet appel vendredi le 26 novembre lors de la clôture d’une rencontre tenue à Gitega pour évaluer les réalisations du ministère en charge de l’éducation nationale pour l’année scolaire 2020-2021 et l’étape franchie au cours de cette année, à l’intention des directeurs provinciaux et communaux de l’Education, des hauts cadres de l’éducation ainsi que des partenaires de l’éducation.
Au sujet du bilan des réalisations de l’année passée en se référant aux résultats obtenus dans les évaluations nationales en l’occurrence le concours national de 9ème et l’examen d’Etat de fin des humanités générales et techniques, les participants ont apprécié les progrès enregistrés qui se remarquent au niveau de l’accroissement du taux de réussite. Ils ont toutefois signalé que des efforts laissent à désirer pour réaliser plus de performances.
Aussi, les partenaires de l’éducation sont conviés à conjuguer leurs efforts pour redresser le niveau de qualité de l’enseignement qui s’avère bas à l’école fondamentale et se remarque aux échelons supérieurs.
C’est dans cette optique d’améliorer la qualité de l’enseignement que le ministère de l’Education nationale et de la Recherche scientifique prévoit au cours de cette année scolaire le recyclage à l’intention de 30.000 enseignants de la 1ère année à la 6ème année de l’école fondamentale.
Pour identifier les enseignants qui ont réellement besoin du renforcement de leur capacité, les responsables organiseront des tests dans les cours de français et de mathématiques.
La formation sera ainsi organisée à l’intention des enseignants qui n’auront pas eu la note requise en vue de renforcer leur capacité. Ainsi pour évaluer le niveau des connaissances acquises, les enseignants formés passeront un autre test à la fin de la formation, a expliqué le ministre en charge de l’Education nationale, M. François Havyarimana jeudi le 24 novembre après l’ouverture de la rencontre de réflexion.
Face aux informations qui circulent sur les réseaux sociaux au sujet de l’organisation de ces tests et du but recherché, M. Bangirinama a démenti, lors de l’interview avec la presse ces fausses informations qui font croire que les résultats du 2ème test seront suivis de la suspension de la carrière à ceux qui n’auront pas réussi. Il a démenti cette fausse information en signifiant que ces tests de niveau qui seront organisés cette année visent la sélection des enseignants qui ont réellement besoin de cette formation.
L’objectif de l’organisation de ces tests de sélection vise ainsi le bon choix des enseignants qui ont besoin du recyclage pour renforcer leurs compétences afin qu’ils puissent améliorer leurs prestations mais non pas de mettre fin à leur carrière, a-t-il souligné.
Les participants ont formulé d’autres recommandations visant l’amélioration des conditions d’apprentissage des élèves notamment la poursuite des efforts de construction des salles de
classes pour réduire les effectifs pléthoriques constatés dans certaines classes de l’école fondamentale, le renforcement du matériel didactique et des équipements dans les classes qui font face à leur insuffisance. Ils ont également échangé sur le bien-fondé du projet de l’ordonnance du ministère de l’Education nationale qui prévoit la réinstauration des examens en réseau au niveau provincial et communal.