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Flambée continuelle des prix des produits de première nécessité

ByAdministrateur

Déc 16, 2021

CIBITOKE, 11 déc (ABP) – Il s’observe sur les marchés des communes Rugombo et Buganda en province Cibitoke, une rapide augmentation des prix de détails des produits de première nécessité comme le riz et le maîs, a constaté l’ABP sur place.

Une femme consommatrice de ces produits nommée Espérance Butoyi, rencontrée au marché de Cibitoke, s’inquiète de la flambée du prix du riz, qui est produit en grande quantité au niveau local, et qui est le plus consommé dans la majorité des ménages.

Elle a dit cela à partir du prix par kilogramme de riz qui s’achète actuellement entre 2400 et 2700 FBu .

Elle a révélé les difficultés pour sa famille, de couvrir les moyens suffisants pour la nourriture de chaque jour, d’où elle demande l’intervention d’une manière ou d’une autre du gouvernement pour la diminution des prix des produits vivriers.

Mme Imelde Nikuza, une autre consommatrice s’inquiète du prix par kilo de maïs. Elle a précisé que le prix par kilo du maïs moyen se situe entre 1300 et 1500 FBu. Elle craigne que ça va continuer et qu’il sera impossible demain de trouver de quoi mettre sous la dent.

M. Mélance Niyonkuru, un commerçant de maïs, s’est exprimé qu’il ne peut pas vendre à moins de 1300 FBu le kilogramme, parce qu’il s’approvisionne à Bujumbura, à 1200 FBu le kilo. A cela s’y ajoute les frais de transport et doit vendre le kilo à 1300 FBu ou 1400FBu.

Selon lui, le manque de maïs au niveau local est lié au fait que le gouvernement a augmenté le prix du kilo de maïs lors des récoltes, ce qui a incité les producteurs à tout vendre pour des organisations basées dans d’autres provinces.

Quant Cécile Kigeme, vendeur du riz, le riz se vend à perte entre 2300 et 2700 FBu, signalant que les vendeurs se contentent d’un petit intérêt de 30 à 50FBu par kilo.

D’autres sources contactées par l’ABP font savoir certaines raisons qui pourraient être à l’origine de cette situation. Il s’agit de la vente du riz et du maïs aux associations des commerçants, l’entretien hydro-agricole des canaux d’irrigation durant tout un mois de la saison C a fait que beaucoup n’ont pas cultivé en cette période et la coupure de l’eau du barrage de Gatura en commune Gihanga.

A cela s’ajoutent les retards de pluies sur beaucoup de collines des communes Rugombo et Buganda qui ont fait que les légumineuses tardent à produire.