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Les représentants des confessions religieuses non conformes appelés à les fermer immédiatement eux-mêmes

ByAdministrateur

Mar 23, 2022

GITEGA, 22 mars (ABP) – Le gouverneur de la province de Gitega, M. Venant Manirambona en compagnie avec l’administrateur de la commune Gitega, Dr Jacques Nduwimana a tenu, ce lundi 21 mars 2021, dans les enceintes de la commune Gitega, une réunion à l’intention des représentants des confessions religieuses et des sociétés civiles œuvrant à Gitega pour réfléchir ensemble sur le rôle des églises et des organisations de la société civile dans la mise en place des plans d’actions du gouvernement et le respect des lois déjà mises en place par le gouvernement sur la réglementation des églises au Burundi.

                                                                                              vue partielle des participants

Le gouverneur de province leur a rappelé qu’ils ont un rôle prépondérant dans le développement du pays, car selon lui, ce sont eux, qui quotidiennement, restent ensemble le plus de temps avec leurs fidèles. Il les a appelés à participer massivement dans la mise en œuvre des plans de développement déjà instaurés par le gouvernement du Burundi et à respecter scrupuleusement les lois déjà promulguées par le ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique en ce qui concerne les règlementations des confessions religieuses et des organisations non gouvernementales.

M. Manirambona a exhorté ces responsables des églises et ceux des sociétés civiles à se comporter en modèle à l’endroit de leurs fidèles en respectant les lois et en évitant de tomber dans des erreurs, car selon lui, le progrès n’est plus possible sans le respect des dispositions prises par les autorités hiérarchiques. C’est pour cette raison, qu’il les a appelés à mettre en application eux-mêmes la décision du ministre en charge de l’intérieur concernant la fermeture immédiate de toutes les églises du pays qui fonctionnent sans agrément, qui travaillent sous emprunt légal, ou qui exercent les cultes dans les salles de classe, de réunion, des cabarets, etc.

Pour les églises ne respectant pas la distanciation réglementaire, le gouverneur a signalé que c’est la plus récente qui doit quitter les lieux.

Partant des interventions, certains participants ont salué la mesure alors que d’autres ont sollicité un autre délai de grâce.

Le gouverneur Manirambona leur a signalé que la mise en application de la décision est immédiate. Celui qui a représenté l’église catholique a indiqué que malgré cela, les locaux de ces églises en fermeture peuvent être transformés en écoles, stocks, salles de réunions etc pour y exercer des travaux de développement communautaire, et non les démolir, un avis qui a été salué par le gouverneur de Gitega.

Malgré cela, le gouverneur Manirambona a en outre appelé ces responsables à soutenir l’État dans son initiative de combattre et mettre fin à la corruption et à la flambée inexplicable des prix de certains produits locaux dont le ciment de Buceco, le sucre de SOSUMO et les boissons produites par la société BRARUDI ; car selon toujours lui, ces problématiques proviennent des fois de la part des fonctionnaires du secteur public ou privé et des commerçants.

C’est pour cette raison qu’il les a interpellés à toujours conjuguer ensemble leurs efforts en travaillant en synergie pour éradiquer ces fléaux car l’union fait la force et « ensemble nous pouvons », selon le président de la République Burundi, M. Evariste Ndayishimiye.

Signalons que cette décision concerne toutes les églises qui ont été fondées ou mises en place après la promulgation de cette loi en 2014. Le centre urbain de la capitale politique du Burundi compte actuellement 78 églises.