BUJUMBURA, 5 Mai (ABP) – Le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, appuyé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a organisé, jeudi le 5 mai 2022 à Bujumbura, un atelier de sensibilisation à l’endroit des hauts cadres de la police nationale du Burundi sur le stress post-traumatique et ses conséquences sur la santé mentale des policiers afin de renforcer la paix et la sécurité dans la société Burundaise.
Dans une interview qu’il a accordée aux médias, M. Manirambona Christophe a indiqué que le traumatisme est problème que ce soit au niveau de la police qu’au niveau de la communauté burundaise. Il a souligné que le traumatisme est une réalité dans la société Burundaise suite aux événements qu’a connus le Burundi.
L’inspecteur général adjoint de la police a souligné que les hauts cadres de la police devraient sensibiliser leurs subalternes afin d’identifier les policiers traumatisés pour les aider. Il a également signalé qu’ils devraient avoir des points focaux dans les provinces et dans les communes pour renforcer la paix et la sécurité via la sensibilisation, car, a-t-il expliqué : »Il y a des gens qui connaissent le traumatisme au niveau collinaire, qui, parfois causent d’insécurité à la communauté comme le suicide, des filles qui mettent au monde des enfants et qui les jettent dans des poubelles et les hommes qui tuent leurs femmes ou vice -versa, etc. »
Le Représentant résident du PNUD au Burundi, à M. Titus Osundina a indiqué que le PNUD veut contribuer dans le bien-être psychosocial et la santé mentale des membres du corps de sécurité du Burundi pour assurer la consolidation de la paix qui va vers le développement du pays. Il a également ajouté que le PNUD veut renforcer la capacité des policiers en vue d’assister la population au niveau collinaire.
M. Osundina a profité de cette occasion pour apprécier les efforts fait par la Police nationale du Burundi dans la gestion du traumatisme et le stress dans la communauté burundaise tant en milieu rural qu’au milieu urbain et l’a encouragée à fournir beaucoup d’efforts pour bien gérer cette situation de traumatisme.