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La diplomatie économique au service du développement durable du Burundi

ByAdministrateur

Juin 16, 2022

BUJUMBURA, 11 juin (ABP) – Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération au développement ambassadeur Albert Shingiro, a procédé le jeudi 9 juin 2022, au lancement de la journée porte ouverte édition 2022, sous le thème : » la diplomatie économique au service du développement durable du Burundi « . Le but de cette activité est de montrer à la communauté nationale et internationale, ce qu’on est dans notre simplicité, dans notre authenticité, ce que nous faisons au quotidien, nos forces, nos faiblesses, nos perceptives d’avenir et nos défis, a précisé M. Shingiro.

Parmi les gains politico-diplomatiques enregistrés depuis l’arrivée au pouvoir du président de la République du Burundi, il y a le retrait du Burundi sur l’agenda du conseil de sécurité des Nations unies en décembre 2020, ce fût un évènement majeur dans la diplomatie burundaise, parce que le Burundi était examiné par ce conseil en cascade depuis plus de 5 ans, ce qui a permis au Burundi de regagner la place qu’il fallait dans le conseil des Nations unies. Il a ajouté que la levée des sanctions contre le Burundi, par les États membres de l’Union européenne a fait que les relations entre le Burundi et ces partenaires traditionnels extrêmement importants soient renforcées et continuent de se développer davantage.

Au niveau de la présidence du Burundi dans les organisations internationales régionales, M. Shingiro a souligné que des démarches diplomatiques intenses ont abouti aux élections du Burundi comme membre du conseil pré-sécurité de l’Union africaine suivi par la présidence de ce conseil au mois d’avril. C’est au cours de cette présidence qu’on a organisé un dialogue des jeunes sur le thème « jeunesse et sécurité ».

S’agissant des actions réalisées au niveau de l’administration centrale, il a relevé l’élaboration d’une stratégie de bonne gouvernance, de lutte contre  la corruption et d’autres malversations économiques en droite ligne avec la politique de tolérance zéro au phénomène de la production. Il a cité aussi l’adoption des documents de la politique étrangère ; de l’adoption d’un guide protocolaire du Burundi ; la mise en œuvre d’une loi sur le service diplomatique ; la mise en œuvre de la politique du gouvernement visa à transformer l’Etat du Burundi en Etat propriétaire et non l’Etat locataire ; ainsi que la mise en place d’une stratégie de communication interne et externe pour faire bien connaître l’action diplomatique du Burundi à la communauté nationale et internationale avec le professionnalisme voulu.

Malgré la bonne performance du ministère, des défis ont été signalés. Il s’agit de l’impact de la pandémie du coronavirus sur l’action diplomatique du Burundi, auxquels s’ajoute la situation en Ukraine qui a perturbé les chaînes d’approvisionnement en carburant et aux produits de première nécessité, le manque des moyens suffisants pour bien mener la politique étrangère ainsi que le renforcement des capacités des cadres.

Pour les perceptives d’avenir, le Burundi va renforcer davantage ces relations d’amitié et de coopération avec les partenaires traditionnels et s’engage à la recherche des nouveaux partenaires pour bâtir le Burundi. Selon  M. Shingiro, on va également continuer à animer la mise en œuvre de la politique économique du Burundi à ses planifications, à savoir la promotion des investissements étrangers et le renforcement du secteur privé, la promotion des échanges commerciaux, le transfert des technologies pour initialiser le pays, la promotion des infrastructures de développement au niveau national, à travers des projets régionaux