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L’association « Bon Geste » déterminée à la protection des droits des enfants en situation de rue

ByAdministrateur

Juin 22, 2022

BUJUMBURA, 14 juin (ABP) – L’association « Bon Geste » a organisé le lundi 13 juin 2022, une table ronde, pour échanger avec les intervenants, sur les avancées significatives en matière de la protection des droits de l’enfant et sur les défis qui hantent ce domaine. Cette réunion a été organisée dans le cadre de la célébration de la journée internationale de l’enfant africain, du 16 juin de chaque année qui rappelle la date du 16 juin 1976, où des milliers d’étudiants Sud-Africain ont manifesté à Soweto pour exiger une éducation de qualité, a appris l’ABP sur place.

Le conseiller du ministre de la Solidarité nationale, des Affaires sociales, des Droits de la Personne humaine et du Genre, M. Etienne Gashamura, a indiqué que le ministère qu’il a représenté apprécie positivement les activités de l’association « Bon Geste », pour sa contribution dans la protection des droits des enfants en situation de rue. C’est dans ce cadre qu’il a demandé aux participants à la table ronde de contribuer dans la mise en œuvre des projets déjà identifiés dans cette association.

La représentante légale de l’association « Bon Geste », Mme Christine Ntahe, a fait savoir que contribuer à la protection des droits de l’enfant est un acte de charité. Elle a interpelé les participants à agir en faveur de cette catégorie d’enfants en situation de rue en raison de leur vulnérabilité. Des actions louables ont été réalisées par certains intervenants en matière de l’enfance mais le chemin à parcourir reste très longue, a-t-elle ajouté.

Mme Ntahe a également indiqué que l’association « Bon Geste » s’est penchée, depuis son agrément en 2007, sur la catégorie des enfants en général et sur ceux en situation de rue en particulier, pour les amener à améliorer leur présent.

Selon elle, l’association « Bon Geste » est déterminée à continuer sa contribution dans la promotion et la protection des droits de l’enfant de la patrie. Elle a fait remarquer que ces enfants ont un sentiment d’avoir été abandonné et même rejeté par la société. Et en étant en situation de rue, ils peuvent perturber la sécurité de tout le pays et même de la sous-région.

Mme Ntahe a aussi précisé l’origine de son appellation de maman-dimanche. Elle préparait chaque dimanche un repas à partager avec les enfants en situation de rue depuis 1994, après avoir appris que chaque enfant vivant en situation de la rue était obligé de parcourir des maisons ou fouiller dans les poubelles pour avoir de quoi à mettre sous les dents.

Malgré leurs conditions de vie, a-t-elle affirmé, les enfants en situation de rue ont un rêve. Ils peuvent devenir un jour médecin, pilote, juriste, lorsqu’on agit pour leur promotion et leur protection.

Mme Ntahe a en outre signalé qu’elle a parmi ces enfants, ceux qui ont terminé la formation professionnelle dans différents métiers mais qui manquent des équipements de démarrage pour leur insertion socio-économique. Elle demande à la société de rester à la disposition de ces enfants, pour leur bien-être. Notons que l’association « Bon Geste » a déjà 28 ans au service avec un personnel bénévole et est déterminée à contribuer dans la protection des droits de l’enfant.