BUJUMBURA, 5 juil (ABP) – Le conseil des ministres tenu mercredi 28 juin, sous la présidence du chef de l’Etat, a analysé plusieurs points dont le Document d’orientation stratégique d’aménagement des bassins versants et de lutte antiérosive.
Selon le communiqué de presse, le secrétaire général du gouvernement a précisé que la formulation de ce document a été motivée par : La multiplicité des partenaires au développement dans le secteur avec un manque réel de visibilité sur terrain. La nouvelle dynamique du gouvernement du Burundi de mettre les partenaires au développement sur une même ligne directrice à suivre à travers le Plan d’Action Annuel (PAA) conjoint. La vision selon laquelle « l’Agriculture ne tue pas l’Environnement mais l’agriculture et l’environnement sont complémentaires ». L’harmonisation de l’aménagement des bassins versants et la lutte antiérosive sur toutes les collines du pays afin que tous les cours d’eau soient limpides. Le souci de la contribution de l’aménagement des bassins versants et la lutte antiérosive à l’amélioration de l’intensification agricole à travers l’irrigation collinaire et des marais. Ainsi, pour la mise en œuvre réussie de cette stratégie, il s’avère nécessaire de l’accompagner par un Programme National d’Aménagement des Bassins Versants et de Lutte Anti Erosive pour l’opérationnalisation de cette stratégie visant la gestion durable et efficace des sols et des eaux. L’objectif global est de promouvoir une gestion intégrale et intégrée des bassins versants et sous-bassins versants pour la restauration et la gestion durable des terres dégradées et de la fertilité des sols en vue d’améliorer significativement les conditions de vie des ménages.
A l’issue de l’analyse de ce document, le conseil des ministres l’a adopté avec les recommandations entre autres la protection de l’environnement et la propreté des eaux des rivières. Par ailleurs, les courbes de niveaux devraient être tracées pendant cette saison sèche sur toutes les collines du pays sans considération de l’appartenance de la propriété, l’administration territoriale devrait être impliquée dans la mise en œuvre de ce projet. Le conseil a également recommandé que les rivières qui se déversent dans le Lac Tanganyika doivent être protégées par plantation des bambous sur leurs abords.