NGOZI, 28 juil (ABP) – Le chef de l’Etat Burundais Evariste Ndayishimiye a ouvert le jeudi 28 juillet 2022, dans les enceintes du Grand Séminaire de Burasira en Commune Ruhororo, la retraite du Conseil Supérieur de la Magistrature.
Dans son discours d’ouverture, le président Ndayishimiye a fait savoir que la question de la justice équitable reste une préoccupation au Burundi. « Le secteur de la justice est un pilier du développement de tout pays », a-t-il souligné. Or des défis immenses continuent à s’observer, faisant de la justice un secteur qui n’inspire pas la confiance pour toutes les catégories de la population burundaise.
Il a ajouté que cela a des racines profondes dans le passé douloureux de notre pays qui a engendré une situation de méfiance, de suspicion, de frustration etc.
Selon le Chef de l’Etat du Burundi, les Accords d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation ont posé un nouveau départ pour la résolution des défis observes en matière de justice.
Le Burundi a, dès lors, déjà franchi un pas de géant avec la mise en place des corps de défense et de sécurité inspirant la confiance à une plus large majorité de la population burundaise. Les institutions républicaines issues de la volonté populaire sont en marche.
Il est alors temps, selon le président de la République, de réfléchir sur la manière de corriger les lacunes observées dans le domaine de la justice. Les lois, les pratiques et autres pratiques judiciaires non adéquates doivent être revisités pour bâtir une justice équitable pour tous sans distinction.
Le chef de l’Etat a demandé aux différents prestataires de l’appareil judiciaire de rester au travail, en attendant que le train aille en marche car, selon lui, on apprend la guerre en la faisant. Il a demandé aux participants de faire des échanges sincères et constructifs sans se voiler la face, sans se jeter les tords pour corriger définitivement les erreurs du passé et construire un Burundi de droit ou règne une justice pour tous.