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Le Burundi a réalisé des progrès en matière de la santé et de la nutrition

ByAdministrateur

Oct 12, 2022

BUJUMBURA, 11 oct (ABP) – À l’occasion du forum du haut niveau des femmes leaders organisé par l’Office de la première dame du Burundi Angeline Ndayishimiye, le coordonnateur résident des systèmes des nations unies au Burundi M. Damien Mama a précisé que le  Burundi  a enregistré des progrès en matière de santé et nutrition.

Le coordonnateur résident des systèmes nations unies au Burundi a d’abord félicité la première dame du Burundi pour avoir compris l’importance du capital humain qui est le principal moteur de développement d’un pays. Il a aussi ajouté qu’investir dans la santé et nutrition est par conséquent l’un des choix les plus rentables que l’on peut faire au profit des générations futures. Il a demandé à toutes les parties prenantes à redoubler d’efforts pour construire sur les progrès qu’elle a réalisés.

Selon M. Mama, entre 2010 et 2017, le Burundi a réduit la mortalité maternelle de 500 à 334 pour 100 000 naissances vivantes et la mortalité infantile de 59 à 47 pour 1000 naissances vivantes.

Par ailleurs, le Burundi a connu une réduction de 1,3% de la proportion des enfants de 6 à 59 mois ayant un faible poids par rapport à la situation de 2020. Il a aussi demandé à tout le monde de s’attaquer aux défis les plus urgents dont la problématique du retard de croissance, la mortalité maternelle, la mortalité des moins de 5 ans et la mortalité des nouveaux nés.

S’agissant des déterminants de la malnutrition, il a cité les régimes alimentaires non adéquats, les mauvaises pratiques alimentaires, d’hygiène et d’assainissement, l’accès limité à des services de qualité et à l’information, l’insécurité alimentaire des individus et des ménages, ainsi que les inégalités entre les hommes et les femmes en matière de gestion des ressources.

Compte tenu de ces facteurs multidimensionnels, il est nécessaire d’envisager des interventions intégrées qui transforment les conditions et les capacités des ménages. Pour les enfants, on doit saisir les principales fenêtres d’opportunité à savoir les 1000 premiers jours de la vie (à partir de la grossesse jusqu’à l’âge de deux ans d’un enfant) pour fournir des interventions à haut impact pour une bonne nutrition à la fois pour la mère et pour l’enfant. Il a aussi précisé que la période de l’adolescence qui permet de rattraper le retard connu durant la première fenêtre, a des besoins spéciaux liés à l’âge et aux transformations physiologiques, notamment sur la santé et la nutrition pour une bonne croissance et un développement adéquat.

M. Mama a invité tous les partenaires au développement du Burundi pour le renforcement de leur soutien, à l’amélioration de la santé de la femme, du nouveau-né, du jeune enfant et de l’adolescent au Burundi. Il a réaffirmé l’engagement du système des nations unies de continuer à travailler avec les femmes leaders qui jouent un grand rôle dans la sensibilisation des communautés sur la santé de la reproduction, la nutrition et l’importance de fréquenter les services de soins.