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La première dame Burundaise participe à la 9ème édition de Merck fondation Africa Asia Luminary

ByAdministrateur

Nov 16, 2022

BUJUMBURA, 16 nov (ABP) – La première dame du Burundi, Mme Angeline Ndayishimiye a participé à la 9ème édition de la fondation Merck Africa Asia Luminary organisé à Dubaï (Emirats Arabes Unis)  du 15 au 16 novembre 2022 pour que les premières dames africaines des pays partenaires de la fondation Merck, puissent échanger sur des stratégies et l’impact des programmes de la fondation Merck dans le renforcement des capacités des professionnels de la santé dans la lutte contre la stigmatisation liée à l’infertilité et le soutien à l’éducation des filles. et une occasion pour la fondation Merck de célébrer son 5ème anniversaire.

A cette occasion qui coïncide avec  le 5ème anniversaire de la Fondation Merck, la première dame du Burundi,  a salué le partenariat qui existe entre la fondation Merck, le gouvernement du Burundi et le bureau de la première dame du Burundi, un partenariat qui a beaucoup d’importance  pour le Burundi, au moment où la fondation Merck contribue dans la formation des spécialistes dans différents domaines de la santé dont l’embryologie, la fertilité, l’oncologie et autres.

Mme Angeline Ndayishimiye en même temps présidente de la fondation  » bonne action Umugiraneza  » a signalé que sa fondation a mis en avant le domaine de l’autonomisation des femmes et des filles, la santé et l’éducation. Elle a aussi précisé que grâce à ce partenariat, elle est ambassadrice du programme  » More than a mother  » (Plus qu’une mère),  qui lutte contre la stigmatisation liée à l’infertilité. A ce propos elle a indiqué que la stigmatisation se manifeste encore à l’endroit des couples  infertiles surtout chez les femmes. La première dame n’a pas manqué de signaler qu’elle a initié un projet qui vise l’autonomisation des familles infertiles d’où l’ouverture d’un centre de fertilité appelé  » Umugiraneza  » le tout premier centre de fertilité au Burundi.

Selon elle, ce centre va contribuer au changement de mentalité de la population au sujet de l’infertilité, précisant aussi qu’il y a un besoin des spécialistes en fertilité qui vont y travailler.

Au cours de ce sommet, les premières dames du Burundi, de Botswana, de la RDC, de la Gambie, du Ghana, du Nigeria, de Malawi, de la Mozambique, de la Namibie, du Sierra Leone, de la Zambie, de l’Angola et celle du Centrafrique ont échangé leurs expériences sur le partenariat avec la fondation Merck. Elles ont toutes affirmé que les programmes de la fondation Merck ont eu un impact significatif et ont touché la vie quotidienne des gens.

Elles ont salué la  contribution du  programme    » More than a mother », expliquant cependant que les femmes sans enfants souffrent encore de discrimination et de stigmatisation. Leur incapacité à avoir des enfants entraîne l’isolement, violence physique et psychologique et autres. Selon elles, le programme » Plus qu’une mère  » a permis de renforcer l’autonomisation de ces femmes à travers l’accès à l’information, à la santé, au changement de mentalité et au soutien économique.

S’agissant du programme » Éducating  Linda « , les premières dames ont témoigné que ce programme a permis de soutenir l’éducation de la jeune fille, expliquant que les femmes et les filles ont besoin d’être soutenues, éduquées et protégées pour promouvoir le développement socioéconomique d’un pays.

Les premières dames d’Afrique ont mentionné que la pandémie de Covid-19 a freiné certains projets. Elles ont aussi promis de continuer à être des ambassadrices des programmes de  la fondation Merck.

La présidente de la fondation Merck, Dr Rasha Kalej a profité de cette occasion pour  remercier  les premières dames d’Afrique pour leur soutien à l’endroit des programmes de la fondation Merck, expliquant que sans elles, lesdits programmes ne peuvent pas enregistrer des progrès significatifs.