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Le projet de fusion de l’OBUHA et de l’ARB au menu du Conseil des ministres

ByAdministrateur

Nov 28, 2022

BUJUMBURA, 19 nov (ABP) – Une Note relative aux considérations additionnelles sur le projet de décret portant création, missions, organisation et fonctionnement de l’Agence Nationale de l’Urbanisme et de la Réalisation des Infrastructures (ANURI)  était l’un des points à l’ordre du jour du Conseil des ministres du 15 novembre 2022

Selon le communiqué du secrétariat général de l’Etat, l’ANURI est une structure qui devait résulter de la fusion de l’Office Burundais de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Construction (OBUHA)) et de l’Agence Routière du Burundi (ARB). La fusion proposée était principalement dictée par le souci de complémentarité d’interventions pour l’amélioration des performances des deux entités. Mais comme il n’existe pas encore de mécanisme d’assurance-qualité des constructions au Burundi, aussi bien les structures en place que celle proposée ne feront pas valoir la bonne pratique dans le secteur des constructions tel que l’expérience s’observe dans les autres pays, surtout de la sous-région.

L’OBUHA, l’ARB ou l’ANURI se contrôleraient elles-mêmes, alors qu’ailleurs, il existe des structures reconnues internationalement en matière d’assurance-qualité. La fusion de ces deux structures risquerait de noyer la visibilité de chacune d’entre elles au niveau de la sous-région et vis-à-vis de certains des partenaires du pays au développement.

D’après le communiqué, il est alors proposé de sursoir temporairement à l’approche de fusion de l’OBUHA et de l’ARB, de renforcer techniquement et financièrement ces agences afin qu’elles améliorent davantage leurs performances dans le cadre de la nouvelle dynamique des travaux en régie et de  mettre en place un mécanisme ou une structure de contrôle de la qualité des constructions, comme il en est le cas dans les autres pays, particulièrement ceux de la sous-région.

Après échange et débat, le Conseil des ministres a soutenu ces propositions avec comme  recommandations, de  veiller à ce que l’organe de contrôle de la qualité des constructions soit transversale et couvre toutes les infrastructures, de mettre en place une structure politique et technique de coordination de l’OBUHA et de l’ARB décentralisée au niveau provincial, le cas échéant au niveau communal, surtout en perspective du projet de découpage administratif et de renforcer la stratégie d’exécution des travaux en régie.