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Réduction des points de contrôle à travers tout le pays

ByAdministrateur

Jan 10, 2023


BUJUMBURA, 6 jan (ABP) Le ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et
de la Sécurité publique, à travers l’Inspection générale de la Police nationale du Burundi (IGPNB), a
instruit les commissaires régionaux, à réduire les points de contrôle, superposés les uns aux autres et
quasi stériles au point de vue des rentrées en terme d’amendes transactionnelles, apprend-on de la lettre
que le l’inspecteur générale de la PNB, Frédéric Budomo, a adressée en date du 4 janvier 2023, aux
commissaires régionaux du pays.
Selon le général major de police Budomo, l’IGPNB a constaté que certains points de contrôle routier sont devenus une entrave à la bonne circulation des personnes et des biens, au lieu d’être une
solution aux attentes de la population à laquelle on est appelé à servir.
« Désormais, tout commissariat provincial n’a droit qu’à un seul point de contrôle routier à l’entrée ou à la sortie de la province, sauf l’exception selon certaines particularités », a-t-il précisé.


Ainsi, le commissariat provincial de Bujumbura va retenir quatre points de contrôle à savoir un point de contrôle sur la RN1 au marché Mageyo, un point de contrôle sur la RN7 à Nyabiraba, un point de contrôle sur la RN3 à Migera et enfin, un point de contrôle sur la RN4 au pont Mutimbuzi et un autre au pont Rusizi.
Quant au commissariat provincial de Muramvya, il s’agit de deux points de contrôle qui ont été retenus, l’un à Bukeye centre et l’autre au Bois Fleury, tandis que les deux points de contrôle retenus pour le commissariat provincial de Ngozi sont ceux placés à Don Bosco et à Masanganzira. Chaque commissariat des provinces Ruyigi, Cankuzo, Kayanza, Kirundo, Karusi, Mwaro et Rumonge, va retenir un seul point de contrôle respectivement à la commune Butaganzwa (ou sur l’axe Cankuzo), à l’entrée de la ville Cankuzo et qui peut bouger vers l’axe menant vers Muyinga, au dépôt Brarudi Kayanza, à la commune Busoni, sur le pont Ruvubu et au centre Rumonge qui peut bouger vers Mutambara.
Pour la province Gitega, la capitale politique du pays, les points de contrôle retenus sont au
nombre de quatre, c’est-à-dire le point de contrôle se trouvant à la Bragita, celui placé à Makebuko, le
point de contrôle se trouvant au Grand séminaire Jean Paul II et celui se trouvant à Zege.

Pour la province Muyinga, deux points de contrôle ont été retenus. Il s’agit d’un point de contrôle placé à Mukoni et de celui se trouvant en face de chez Hasham. Pour la province Bubanza, on a retenu un point de contrôle placé à Musenyi et celui se trouvant à Buringa. Deux points de contrôle ont été également retenus dans les provinces Bururi et Rutana. Il s’agit respectivement d’un point de contrôle basé à Matana et de celui placé à la sortie de la ville vers
Rumonge, d’un point de contrôle placé à Kugitaba et de celui se trouvant à Bukemba au niveau de la
rivière Musasa.
Dans les provinces Cibitoke et Makamba, trois points de contrôle ont été retenus. Pour la
province Cibitoke, il s’agit des points de contrôle placés à Nyamitanga, à Rugombo et à Mabayi, tandis
que pour la province Makamba, le premier point de contrôle retenu est celui basé à Kayogoro ka
Makamba, le deuxième est celui se trouvant au centre Mabanda et enfin, celui basé au centre Nyanza-

Lac, tout en précisant que ce dernier peut être mobile entre le centre Nyanza-Lac, la zone Muyange oule port Mvugo, selon les circonstances.Les points de contrôle placés sur la RN1 au rond-point Kamenge près du bar Iwabo w’abantu,
sur la RN3 à Ruziba, sur la RN4 en face de l’hôpital de la PNB, sur la RN5 en peu au-delà du rond-
point Chanic, sur la RN7 plus précisément sur le pont nouvellement réhabilité de chez Ruhara qui peut
bouger jusqu’à Kamesa et sur la RN9 à Kanga, ont été retenus pour la mairie de Bujumbura, la capitale
économique du pays.
A l’intérieur de la mairie de Bujumbura, le contrôle routier se fera uniquement sur les points où
se trouvent les appareils radars, a précisé l’inspecteur général de la PNB à travers cette lettre adressée
aux commissaires régionaux.

En outre, Budomo a également précisé à travers cette lettre que toute équipe de contrôle routier
doit comprendre six éléments à savoir un officier, un sous-officier OPJ et quatre agents.

Chaque équipe de contrôle routier doit disposer un ordre de mission de la journée, un carnet de
contravention, un dépliant ou un manuel des amendes transactionnelles, un registre des documents
saisis, un camera piéton et un armement (dotation individuelle), a ajouté Budomo, soulignant qu’à
défaut de ces équipements, la mission sera suspendue.


Enfin, l’inspecteur général de la PNB a conclu en faisant remarquer que ces instructions d’une
exécution stricte et urgente, interpellent tout un chacun au changement de mentalité et à apporter sa
contribution pour redorer l’image de la PNB souvent ternie par des comportements déviants de certains
agents.