RUYIGI, 20 jan (ABP) – Le ministre de la solidarité nationale, des affaires sociales, des droits de la personne humaine et du genre, Imelde Sabushimike a effectué une descente en province Ruyigi, le mardi 17 janvier. Au cours de cette visite les grandes articulations qui ont marqué les échanges entre le ministre et la population ont surtout porté sur les problèmes qui existent au sein de la mutuelle et des lacunes dans les services qu’ils offrent à ses affiliés, des problèmes rencontrés par les anciens fonctionnaires qui réclament leurs pensions, des tricheries qui s’opèrent au sein des centres de santé dans les milieux ruraux reculés et des cas d’indigence graves qui nécessitent une assistance urgente de la part de ce ministère.
Le gouverneur de Ruyigi, Mme Emerencienne Tabu a dans son mot d’accueil dressé la situation globale soulignant que cette visite vient à point nommé, étant donné que plusieurs cas de personnes nécessitant une assistance et un soutien urgent et possédant des papiers qui certifient leur indigence se rendent à son bureau et qu’ils rentrent parfois sans solutions à leur problème. Et le gouverneur de se demander si le ministère est au courant de cette situation, et d’apporter des éclaircissements sur les catégories de personnes et les sortes d’assistance apportées par ce ministère.
Dans son intervention le ministre qui a la solidarité dans ses attributions a invité la directrice a.i de la mutuelle de la fonction publique à répondre aux questions qui concernent son institution.
La docteur Marie Noëlla a fait savoir que la mutuelle de la fonction publique fait actuellement face à une sorte de malversation de la part du personnel soignant de certains centres de santé et des pharmacies qui dressent des listes de médicaments soit disant offerts au public mais qu’en réalité ces listes sont fictives et que ces médicaments sont vendus. Elle a également reconnu que certains médicaments communément appelés des spécialités peuvent de temps à autres connaitre une rupture momentanée, mais que ce problème est en train d’être jugulé et qu’il ne se répétera plus dans l’avenir.
A la question des catégories de personnes assistées par ce ministère, le ministre a dit qu’un indigent est d’abord identifié dans la communauté par les voisins et l’administration comme étant les des plus démunies et incapables de faire une résiliation de quelque sorte que ce soit.
Une deuxième étape consiste à inventorier les besoins les plus urgents en vivres et non vivres et enfin l’offre de tout ce dont il ou elle a besoin. Inutile, selon cette autorité de s’imaginer ou de feindre pour attirer le regard.
Le ministre a toutefois adressé ses félicitation aux familles qui assistent des personnes et participent à la résilience des communautés dans des situations d’extrême nécessité sans toutefois attendre l’assistance d’intervenants externes à leurs communautés.
Aux questions qui concernent les anciens affiliés de l’INSS et de l’ONPR aujourd’hui en retraite, le ministre a demandé à tout en un chacun de bien inventorier leurs cas pour mieux identifier chaque cas à traiter, puisque les problèmes sont variés et méritent d’être traités cas par cas.
Mme Sabushimike a promis qu’elle est disponible pour servir la population en chaque cas de besoin.