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Un célibataire tient un orphelinat en commune Rutana

ByAdministrateur

Jan 24, 2023

RUTANA, 23 jan (ABP) Un célibataire connu au nom de Désiré Ndagijimana héberge trente-sept enfants, dans un orphelinat qu’il a baptisé Maison Iratabara, situé dans la commune et province de Rutana.

Dans un entretien avec l’ABP, M. Ndagijimana a indiqué qu’il a commencé ce travail charitable de se préoccuper de la vie des enfants les plus vulnérables depuis 2012, avant d’ajouter que cette maison aide des enfants orphelins et ceux dont les parents sont victimes des maladies mentales.

Des enfants âgés de six mois à huit ans,  ayant des problèmes susmentionnés, comme tout autre enfant,  peuvent bénéficier des soins comme la scolarisation et l’habillement, une fois ils se retrouvent dans la Maison Iratabara, a indiqué M. Ndagijimana.

Selon lui, après avoir vu que la plupart des enfants devenus orphelins à bas âge, deviennent des enfants de la rue qui s’adonnent à des drogues, et plus tard participent dans des bandes de bandits, il a décidé d’aider la communauté à donner l’éducation à ceux qui n’ont pas eu la chance de l’avoir de leurs parents.

C’est pour cette raison qu’il a décidé de quitter le commerce qu’il exerçait en province Rutana, pour s’occuper du bien-être des enfants ayant des problèmes pareils.

Il a indiqué qu’il a commencé avec quatre enfants qui ont accru jusqu’à trente-sept. Grâce à la Maison Iratabara qui assure la scolarisation de ses enfants, deux ont déjà terminé l’école post-fondamentale, l’année scolaire écoulée, et on envisage leur accompagner même à l’université, a signalé M. Ndagijimana, avant d’ajouter qu’on apporte de l’aide à des enfants en besoin peu importe leur origine, car la totalité des enfants qu’héberge cette maison proviennent de six provinces du pays à savoir Rutana, Ruyigi, Gitega, Mwaro, Rumonge et Bururi, a-t-il précisé.

M. Ndagijimana a remercié le gouverneur de la province Rutana et le secrétaire provincial du parti au pouvoir, qui ne cessent de lui apporter de l’aide dans ce travail qui n’est pas facile, et a lancé un appel à tout un chacun qui le peut, à appuyer afin de pouvoir aider les familles vulnérables à s’intégrer dans la société intellectuelle et développée que le Burundi aspire.