BUJUMBURA, 25 jan (ABP) – Le gouverneur de la province Bujumbura (ouest du Burundi), M. Désiré Nsengiyumva a effectué la semaine dernière, une descente de deux jours, dans les quatre zones de la commune Mutimbuzi, a constaté l’ABP sur place.
Après cette descente, l’Agence Burundaise de Presse a contacté cette autorité pour savoir ce qui l’a poussé à effectuer cette descente uniquement en commune Mutimbuzi.
En effet, le gouverneur Nsengiyumva a indiqué que cette tournée a été organisée dans le cadre d’être à proximité de la population et écouter leurs doléances, surtout en rapport avec les problèmes fonciers qui existent et se posent avec acuité dans ces zones.
C’est ainsi qu’il a indiqué que parmi les problématiques qui lui ont été soumises figurent les terres de Nkanga à Gatumba sur la frontière avec la République démocratique du Congo. Les anciens occupants, à qui on avait interdit l’exploitation régulière pour des raisons de sécurité, souhaitent ardemment que ces terres leur soient rétrocédées et le gouverneur leur a donné le rendez-vous pour traiter cette question sur terrain avec les responsables de la Compagnie de Gérance du Coton(COGERCO).
La problématique autour de la terre se pose également en zone Rukarakara a dit le gouverneur Nsengiyumva qui a signalé qu’il y a des acquéreurs qui ont plus d’une propriété, voire trois. Cela est le résultat, a-t-il poursuivi, d’une mauvaise attribution par les chefs de zone qui se sont succédé lorsqu’ils donnaient des propriétés aux gens qui venaient des autres provinces, que l’Etat avait exproprié pour utilité publique et il s’est fait que les listes ont été à maintes reprises modifiées et par principe, personne ne devait bénéficier de plus d’une propriété.
Pour traiter cette question, le gouverneur a mis en place une commission d’enquête, qui a deux semaines pour donner le rapport afin qu’une suite appropriée soit réservée à la question.
S’agissant de la zone Maramvya qui a fait parler d’elle ces derniers jours, le gouverneur Nsengiyumva a révélé que la question financière ne se pose plus avec une grande intensité car le gouvernement a pris la chose en mains et d’ailleurs, a-t-il ajouté, le ministère en charge de l’environnement vient de lancer un communiqué appelant les acquéreurs réguliers d’approcher le ministère pour l’obtention des documents qui vont leur permettre de continuer l’exploitation.