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Présentation du bilan des réalisations pour le 2ème trimestre de l’année budgétaire 2022-2023

ByAdministrateur

Fév 16, 2023

BUJUMBURA, 10 fév (ABP) – Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération au Développement M. Albert Shingiro a présenté jeudi le 9 février 2023, le bilan des réalisations du ministère pour le deuxième trimestre de l’année budgétaire 2022-2023. La présentation s’articulait sur les gains politico-diplomatiques enregistrés par le Burundi au cours de la période susmentionnée ainsi que les autres actions phares réalisés au ministère.

Concernant les grains politico-diplomatiques. M. Shingiro a cité entre autres la signature conjointe du 3 décembre 2022, entre le gouvernement du Burundi et le système des nations unies, du plan cadre des nations unies pour la coopération et le

Développement durable 2023-2007 ; l’organisation de la 1ère session de la commission mixte entre le Burundi et la République sud-africaine du 2 au 4 novembre 2022 à Bujumbura.

S’agissant  sur la négociation et la signature des accords de coopération économique avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux, le ministre Shingiro a signalé un accord de coopération dans le domaine du développement technologique et industriel entre le Burundi et le Tunisie, un accord d’exemption de visa pour les détenteurs des passeports diplomatiques et de services entre le Burundi et le Laos et également un accord de jumelage Gitega-Rabat, capitales politiques du Burundi et du Maroc en cours de négociation.

Il a également signalé que les formalités relatives à l’adhésion, à l’entrée en vigueur des traités conventions et accords à la ratification et au dépôt des instruments de ratification sollicités ont été initiés sur l’accord entre le Burundi et la Russie sur l’élaboration mutuelle des procédures de visas pour les titulaires des passeports diplomatiques ou de services, signé le 6 février 2018 à Bujumbura ; l’accord général de  coopération entre le Burundi et la Serbie signé le 20 février 2019 et l’accord portant  création de la commission mixte entre le Burundi et le Maroc.

Dans le cadre de la promotion de coopération internationale, le Burundi a participé à plusieurs réunions. Il a cité la participation au plus haut niveau à la 27ème conférence des parties sur le changement climatique qui est lieu à Sharm et Sheikh en Egypte du 6 au 18 nov 2022, la participation au sommet des dirigeants des Etats unis d’Afrique tenu à Washington du 12 au 18 décembre 2022 et la participation au 18ème sommet des chefs d’États et de Gouvernements de l’organisation internationale de la francophonie ténu à Djerba en Tunisie du 19 au 20 Novembre 2022.

Dans le cadre de la promotion de la coopération bilatérale, le ministre Shingiro a souligné qu’ils ont assuré le suivi de l’exécution des projets de développement. Il s’agit du projet de réhabilitation du port de Bujumbura, le projet de déviation de RN1 et de réhabilitation de l’extension et de la modernisation de l’aéroport international Melchior Ndandaye.

Dans le domaine de l’appui à l’éducation et au perfectionnement, le ministre a affirmé qu’ils ont négocié et obtenu 83 bourses d’études et 342 stages de formation auprès de leurs partenaires dont les plus importantes parviennent de la France, Russie, Égypte, Japon, Chine et de l’Inde. De plus, a-t-il ajouté, la dynamique dans la mise en œuvre de la diplomatie économique est bien engagée. Beaucoup d’activités ont été menées dans ce cadre. Il a précisé la facilitation des missions de prospection économique pour quatre hommes d’affaires burundaise en Inde, l’organisation de trois missions économiques des investisseurs étrangers au Burundi ainsi que l’accueil d’une délégation des investisseurs belges en octobre 2022, appartenant à la société Target consulting group intéressée par les secteurs de l’énergie des télécommunications et de la protection de la forêt.

Au-delà de ces motifs de satisfaction pour leurs réalisations, le ministre n’a pas manqué de citer deux défis rencontrés au ministère. Il s’agit notamment de l’insuffisance des moyens matériels et financiers qui a fait que certaines actions connaissent des difficultés d’exécution et le manque d’un bâtiment pouvant abriter tous les services du ministère.