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L’intégration et l’inclusion socioéconomique des Batwa pour le développement durable, au menu du Conseil des ministres

ByAdministrateur

Mar 3, 2023

BUJUMBURA, 24 fév (ABP) – Le Conseil des ministres s’est réuni, mercredi 22 février 2023, au palais Présidentiel Ntare Rushatsi, sous la présidence du président de la République, Evariste Ndayishimiye avec 11 points à l’ordre du jour.

A l’issue de ce conseil, le secrétariat général du gouvernement a sorti un communiqué de presse sur les 11 points analysés.  Concernant la stratégie nationale d’intégration et d’inclusion socioéconomique des Batwa pour un développement durable 2022-2027, trois objectifs sont visés. Il s’agit du  renforcement des capacités des Batwa, de l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base, aux droits sociaux et publics. Il s’agit aussi de l’amélioration de leur habitat, de l’hygiène, de l’assainissement et de leur sécurité alimentaire. Le coût de la stratégie est estimé à quelque 15.486.395.000 Fbu, un budget que le conseil a demandé de s’assurer de l’exactitude des chiffres. Après le débat, le Conseil a formulé des observations dont la prévision des actions concrètes visant à l’intégration des Batwa. Il s’agit de leur accorder des terres, de les stimuler pour aller à l’école, de leur construire des habitats décents et de les encourager à adhérer dans les coopératives.

            vue partielle des membres du gouvernement

En outre, le Conseil s’est penché sur le rapport général de l’Etat de mise en œuvre des recommandations de la table ronde tenue le 10 décembre 2021. Cette table ronde avait l’objectif de « réorienter la gestion des projets financés par les partenaires au développement et de faire un plan d’action conjoint permettant l’exécution rapide des projets en cours ». L’objectif de ce rapport était d’identifier les obstacles ayant empêché la mise en œuvre effective de toutes les recommandations issues de cette mini-table ronde en vue de trouver une meilleure solution.

A l’issue de l’analyse, le Conseil des ministres a conclu qu’il   faut amener les partenaires au développement à s’aligner aux programmes d’investissements publics et au Plan national de développements.

En 3ème lieu, le Conseil a analysé le projet de loi portant règlement et compte rendu budgétaire de l’exercice 2021-2022. L’analyse du Conseil des ministres a conclu que « le budget a été exécuté tant en recettes qu’en dépenses ». Il s’est remarqué durant cet exercice, que les exonérations prévues de 18.000.000.000 Fbu étaient grimpées à 102.960.359.958 Fbu. Ces dépassements sont difficiles à prévoir selon le communiqué.   Les cas difficiles à prévoir sont entre autres, les commandes de médicaments en cours d’exercice et les actions humanitaires à faire au cours de l’année. Il s’agit aussi des marchés de construction et de fournitures pour les services de l’Etat ou des avantages accordées aux représentants diplomatiques en début d’année.

Le Conseil a adopté le projet de loi moyennant quelques recommandations dont l’intégration dans le document,  des institutions qui n’ont pas été prises en compte alors qu’elles procurent des dividendes. Une autre recommandation est de mentionner les sociétés qui génèrent des dividendes alors qu’elles sont en liquidation.

Le Conseil des ministres a analysé et adopté, le projet de loi portant ratification par la République du Burundi, de l’augmentation du capital de la Banque Internationale pour la reconstruction et le développement et la société financière internationale.

Selon ce communiqué,  le Burundi doit décaisser 3.447.748 dollars américains pour augmenter son capital à la Banque internationale pour la reconstruction et le développement  soit 1.538.000 dollars américains pour la société financière internationale.

Le Burundi est interpellé pour augmenter la souscription à l’augmentation du capital pour respecter les délais exigés.

Le conseil des ministres a aussi analysé et adopté les plafonds d’engagement des dépenses du troisième trimestre 2022-2023. Cependant, il a recommandé de faire des efforts pour freiner les dépassements budgétaires et élaborer des programmes et projets avant de penser aux budgets. C’est au moment où au cours du 3ème trimestre, une provision de cinq milliards de Fbu, en dépassement des plafonds, est prévue pour faire face aux urgences.