BUJUMBURA, 10 mars (ABP) – La directrice générale des services de santé et de lutte contre le sida au ministère de la santé publique et de lutte contre le sida, Mme Cléophile Akindavyi a ouvert jeudi le 9 mars 2023, un atelier de réflexion sur l’importance d’un médecin de famille au Burundi organisé par l’Université Espoir d’Afrique (UEA).
Dans son discours, Mme Akindavyi a indiqué que le ministère qui a en charge la santé publique dans ses attributions reconnaît la contribution de l’Université Espoir d’Afrique (UEA) dans le système sanitaire de la République du Burundi.
Elle a également souligné que la Faculté de Médecine de l’EUA est l’une des trois facultés qui forment les médecins au Burundi. Elle a également rappelé la politique nationale de la santé (PNS) qui couvre la période décennale 2016-2025 et qui a été élaborée en janvier 2016 et structurée autour des valeurs à savoir la solidarité, l’équipe et égalité, la justice sociale, l’intégrité et l’éthique ,le respect des droits humains ainsi que l’égalité de genre.
De plus, a-t-elle ajouté, cette politique a pour but d’amener la politique au niveau de santé le plus élevé possible en vue de sa pleine participation aux efforts multiformes du développement national durable, soulignant que la médecine de famille va contribuer à la mise en application de cette politique.
Prenant la parole, le doyen de la faculté de la santé à l’UEA, M Nestor Nsengiyumva a expliqué que le médecin de famille est une spécialité clinique orienté vers les soins de santé primaire. Il est également une approche transversale horizontale qui traite le patient dans tous les dimensions individuelles, familles et communautaire. Selon toujours lui, le médecin de famille ne va pas remplacer les autres médecins mais il sera capable de faire des soins avec un niveau spécialisé dans tous les maladies.
L’importance de ce médecin est de faciliter les patients qui ont des maladies graves mais, qui se trouvent à l’intérieur du pays et qui n’ont pas des moyens de transport, à avoir un médecin facilement car, a-t-il souligné, le médecin de famille va travailler surtout dans la communauté en plus c’est un médecin en même temps spécialiste et généraliste.