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Les cultivateurs de riz des marais satisfaits de l’état des champs

NGOZI, 3 avr (ABP) – Une fois dans différents marais de la province Ngozi, l’on est accueilli par de la verdure de champs rizicoles à perdre de vue.

Dans le marais de Nyamuswaga à cheval entre les communes de Kiremba, Tangara et Gashikanwa, ce sont des champs bien verts sur plus de 1000 hectares. Le même paysage dans le marais de Nyacijima qui sépare les communes  Ngozi et Gashikanwa sur une étendue de plus de 400 hectares. Les riziculteurs rencontrés dans les deux marais parlent d’un même langage : « Nous sommes vraiment ravis de l’état de nos champs de riz. »

La récolte est visiblement très promettant, a souligné Mme Rehema rencontrée à Nyacijima II.

Dans ce marais, une bonne superficie est occupée par une variété octroyée par le bureau provincial de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage (BPEAE) pour servir de champs pilotes.

Le directeur du BPEAE Ngozi, M. Émile Kubwimana est lui aussi satisfait. Il déplore cependant le retard que prend le sarclage des champs : « il faut vite enlever les herbes prédateurs. Si ça prend du retard, il y aura un impact sur la production », a martelé M. Kubwimana.

De son côté, le gouverneur de la province Ngozi, Emmanuel Ntaconsanze est catégorique, un délai d’une semaine est accordé aux riziculteurs encore en retard pour terminer l’activité. Dans le cas contraire, les marais restant une propriété de l’Etat, les champs rizicoles non sarclés, seront octroyés aux coopératives pour un meilleur entretien.

Il exhorte les riziculteurs à finir rapidement le sarclage car il est prévu cette semaine le recensement des propriétaires des champs qui ne sont pas bien fumés pour leur octroyer de l’urée.