BUJUMBURA, 11 avr (ABP) – Le conseil des ministres s’est réuni mercredi le 5 avril à Bujumbura, sous la présidence du chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye. Parmi les points analysés figurait la Note sur le fonds de garantie partielle de portefeuille (FONDS GPP), qui a été créé par la banque mondiale dans le cadre de la préparation du nouveau projet pour l’emploi et la transformation économique « PRETE », a-t-on appris du communiqué de presse du secrétariat général de l’Etat.
Selon ce communiqué, le ministre des Finances, du Budget et de la Planification économique, Audace Niyonzima a indiqué qu’en date du 14 février 2023, la banque mondiale a organisé une réunion à l’endroit de l’association burundaise des établissements financiers, du réseau des institutions de microfinance et du font impulsion de garantie et d’accompagnement (FIGA). Il a fait savoir que l’objet de ladite réunion était de présenter le modèle et le renforcement du FONDS GPP que la banque mondiale va soutenir pour appuyer le secteur privé. De cela, il a précisé que ce modèle de garantie de portefeuille que la banque mondiale veut implanter au Burundi est semblable à quelques différences près au modèle du FIGA. Pour ce, il a souligné que la banque mondiale propose deux options : la première option est de réformer le FIGA pour gérer le nouveau fonds avec entre autres, condition de revoir la composition du conseil d’administration du FIGA en y associant les membres du secteur privé, c’est-à-dire un représentant du réseau des institutions de microfinances et un autre de l’association des banques et établissements financiers, tout en ajoutant que la deuxième option concerne la création d’une structure qui gère le fonds de garantie avec participation du FIGA dans l’actionnariat de ce fonds à hauteur du pourcentage que voudrait le gouvernement.
Après analyse, le Conseil des ministres a opté pour la réforme du FIGA pour gérer le nouveau fonds de garantie partielle de portefeuille de crédit du projet « PRETE », selon ledit communiqué.