BUJUMBURA/BUBANZA/RUYIGI, 21 avr. (ABP) – La communauté islamique des provinces Bujumbura Mairie, Bubanza et Ruyigi s’est associée, le vendredi 21 avril 2023, au monde entier pour célébrer la fête d’Eid- El -Fithr.
A Bujumbura, le conseiller politique, social et culturelle à la présidence de la République du Burundi, M. Jean Claude Karerwa Ndenzako a représenté le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye dans les cérémonies qui se sont déroulées en commune urbaine de Nyakabiga.
Dans son mot de circonstance, M. Karerwa Ndenzako a demandé à la communauté musulmane d’observer toujours le bon comportement, de contribuer au combat contre la pauvreté en investissant davantage dans différents domaines comme le commerce, les infrastructures, la santé, l’éducation.
Le représentant légal adjoint de la communauté islamique du Burundi (COMIBU) M. Othman Protais Ndagijimana a, quant à lui, a indiqué que la célébration de la fête d’Eid el fithr est une bonne occasion pour les musulmans et les non musulmans de partager la joie et la nourriture afin de renforcer l’amitié.
A cette occasion le représentant légal adjoint de la COMIBU (communauté islamique du Burundi) a interpellé la population burundaise en général et les musulmans en particuliers pour apporter leur contribution pour construire un Burundi meilleur au niveau économique et dans le domaine sécuritaire. Il a précisé que cette journée arrive au moment où on observe la hausse des prix pour les denrées alimentaires. Il a interpellé toute la population burundaise de faire tous moyens possibles pour faire face à cette situation.
Il a, par ailleurs, noté que la communauté musulmane prie toujours pour que la paix règne dans la sous-région et a demandé à la population burundaise, toute catégorie confondue, de conjuguer des efforts pour sauvegarder la paix.
En province Bubanza (Nord -Ouest du Burundi), Cheikh Abdoul Karim MIBURO, qui dirigeait la prière, a demandé à la communauté islamique de continuer à adopter un bon comportement, même après ce mois de Ramadhan. Il leur appelle à l’humilité, au respect de Dieu, à prier cinq fois par jour, à la solidarité et à l’entraide. L’autre appel a été d’éviter tout ce qui peut envenimer les bonnes relations entre cette communauté et Dieu, entre eux et d’autres créatures, apprend-on sur place.
A noter que 30 musulmans vulnérables ont bénéficié d’une aide en vivres, de la part de leurs pairs, afin de célébrer cette fête dans la joie comme les autres.
En province Ruyigi (Est du Burundi), le représentant de la communauté islamique, Scheik Saidi Abdoulaziz interpelle les musulmans à porter le flambeau dans le renforcement de la paix, la cohésion sociale et le développement.
Les cérémonies de cette fin du mois de Ramadhan se sont déroulées au stade Uhuru du chef-lieu de la province. Le représentant de la communauté musulmane de la grande mosquée de Ruyigi a appelle les musulmans de cette province à profiter de cette occasion pour se débarrasser de l’animosité et de toute sorte de haine qui les liait en conflits avec d’autres citoyens pour que Dieu puisse réaliser sa bénédiction sur eux. En effet a-t-il précisé, la signification profonde du ramadan et de l’aïd-el-fitr pour les musulmans, que c’est une occasion pour renforcer le socle social basée sur la fraternité humaine même pour ceux qui n’ont pas encore de confession musulmane.
L’assistance aux vulnérables, à savoir les orphelins, les veufs et veuves et même les gens originaires des contrées lointaines sans beaucoup d’assistance dans la communauté et que l’Aid-el- Fitr est une occasion e se réjouir que Dieu a entendu leurs prières et qu’il va les exaucer.
Dans l’interview qu’il accordé à l’ABP, cette figure de la communauté musulmane a fait savoir que la communauté musulmane de la place doit savoir son rôle incontournable dans le développement de la province et de toute la notion.
Cet effet, il a invité tous les fidèles des différentes dénominations religieuses à mettre en pratique les enseignements spirituels sans oublier d’apprendre, comprendre, faire comprendre et mettre en pratique les instructions des autorités du pays dans la lutte contre le désœuvrement et l’oisiveté.