CIBITOKE, 25 avr (ABP) – Les porte-paroles des institutions de la République du Burundi, ont animé, lundi le 24 avril, l’émission trimestrielle des porte-paroles des institutions, au chef-lieu de la province Cibitoke.
Cette émission a commencé par un message de salutation du président de la République à la population, annoncé par son porte-parole, Mme Rosine Guillène Gatoni, avant les questions des journalistes et celles de la population étant sur place ou appelant par téléphone qui ont été répondues par les porte-paroles chacun dans son domaine.
Selon Mme Gatoni, le chef de l’Etat se dit satisfait du climat de paix et de sécurité qui règne dans tout le pays, et interpelle tout citoyen burundais à en profiter pour vaquer à ses activités pour le développement.
Concernant les questions des journalistes, ils ont demandé des éclaircissements notamment sur l’arrestation de l’ex-premier Ministre, Alain Guillaume Bunyoni, le porte-parole de la cour suprême a précisé qu’il est détenu au sein du Service National de Renseignements.
A la question de différentes visions pour le développement du pays, le porte-parole du chef de l’Etat a appelé la population à s’approprier de toutes ces visions et de contribuer chacun de son côté, pour y arriver puisqu’elles sont complémentaires. Une autre question posée concerne la délocalisation de l’usine BUCECO, pour préserver la santé de la population vivant aux alentours. Sur cette question le porte-parole du ministère en charge du commerce, a indiqué que la question est connue au ministère, et qu’on est en train de chercher d’autres terrains appropriés, mais aussi que d’autres investisseurs commencent à investir dans ce secteur. Il demande à l’usine BUCECO de traiter des déchets pour éviter qu’ils nuisent à la bonne santé de la population environnante. Le porte-parole, Onésime Niyukuri a interpellé la population à penser en premier lieu à sa santé, en prenant des précautions avant d’aller construire dans un endroit, ou du moins demander l’avis d’un expert.
Concernant les questions de la population, le gros était lié aux fonciers, entre autres des dossiers traités par la CNTB, des inquiétudes en rapport aux jugements rendus par l’une ou l’autre instance de la justice, ce qui a fait qu’on a enregistré toutes ces questions adressés à la présidence de la République.
Parmi les autres questions de la population, figurent les raisons qui font que les notables collinaires n’ont pas encore reçu leur motivation.
Le porte-parole du ministère de la justice a répondu que le dossier est en cours d’analyse, et que bientôt ils seront rétablis dans leurs droits.