• jeu. Mai 2nd, 2024

Réunion de la plateforme Multisectorielle de la sécurité alimentaire et nutritionnelle

ByAdministrateur

Mai 9, 2023

Mwaro, 4 mai (ABP) – Le secrétariat exécutif permanent du PMSAN a réuni, ce mercredi le 3 mai, le comité de pilotage de la PPSAN Mwaro sur le projet de prévention de la malnutrition chez les enfants, les adolescents et les femmes au Burundi.

Le secrétaire exécutif permanent du PMSAN Dr Célestin Sibomana est revenu sur le rôle des uns et des autres dans la réussite des interventions nutritionnelles dans le cadre général et surtout de ce projet. Ce dernier a été structuré en collaboration avec tous les acteurs. L’Unicef a initié le processus. Il dit que les partenaires sont là  et viennent avec des idées prometteuses ainsi que des financements. Il faut une appropriation locale. A-t-il expliqué. Mr Sibomana a invité à l’accompagnement des actions pour pérenniser les projets après les délais de mise en œuvre. Il faut maintenir la gouvernance Multisectorielle. S’il n’y a pas de coordination, les projets n’auraient pas de bon rendement.

                                                                                                    Photo de famille des participants

Au nom de l’Unicef, le chargé du programme de nutrition Mme Christine Kaligigwa a indiqué que l’organisation a pour objectif de contribuer au bien-être des enfants et des femmes dans la province Mwaro. Elle a aussi souligné que la province a eu la chance d’obtenir un financement de la part du gouvernement des pays bas. L’Unicef a mobilisé le fonds pour contribuer à la prévention de la malnutrition chez les enfants en âge scolaire, les adolescents et les femmes. Elle a fait savoir que le Burundi est inscrit dans des pays où il s’observe le retard de croissance le plus élevé d’où on attire l’attention de tout le monde pour pouvoir renverser les tendances de cette situation. Elle a indiqué que les enfants ne mangent pas des régimes alimentaires appropriés. Elle a précisé que 20% des enfants ont un régime diversifié càd qui ont 4 ou 5 groupes d’aliments. Elle a dit qu’avec ce projet qui va durer quatre ans, on aura le temps de regarder ensemble, d’analyser la situation, de chercher les causes qui sont derrière afin de trouver la solution. Il faudrait qu’il y ait une politique ou des stratégies favorables pour permettre un environnement qui peut contribuer à renverser les tendances. Chacun doit s’engager dans le cadre de renverser la situation nutritionnelle qui prévaut au Burundi en général et dans la province Mwaro en particulier. A-t-elle invité.

Dans son mot d’ouverture, le conseiller du gouverneur chargé du développement Jérôme Ndayishimiye a présenté des remerciements à l’Unicef qui a pensé à accompagner la formulation d’un projet. Il a indiqué que la province Mwaro a peu de partenaires. Cela fait qu’il y a des limites indépassables pour aboutir au développement. Il a également présenté des remerciements au gouvernement d’avoir mis en place des structures de coordination des questions de sécurité alimentaire et nutritionnelle via la PMSAN et PPSAN. Il a dit que la notion de sécurité alimentaire et de nutrition n’est pas encore bien intégrée. Il y a des lacunes si on analyse la façon dont on consomme des aliments. Mr Ndayishimiye a demandé que la plateforme communale (PCSAN) pourrait être accompagnée et orienter pour qu’elle puisse répondre aux attentes.