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Vers la gestion des produits chimiques et des déchets pour une économie circulaire

ByAdministrateur

Mai 19, 2023

BUJUMBURA, 11 Mai (ABP) – Le Ministère du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme a organisé, mercredi le 10 mai 2023 à Bujumbura, un atelier de renforcement des capacités en gestion des produits chimiques et des déchets dans le cadre d’une économie circulaire au Burundi.

Dans son mot d’ouverture, le secrétaire permanent audit, Mme Faïda Catherine a indiqué que l’originalité de ce projet a une double vision.  Il s’agit d’une gestion simultanée des produits chimiques et des déchets et une gestion associée au concept « économie circulaire ».  Elle a interpellé tout à chacun pour apporter la contribution à la mise en œuvre de ce projet.

Le coordinateur national, M. Jérôme Karimumuryango a, quant à lui, a indiqué que ce projet, vient renforcer les capacités de tous les acteurs nationaux impliqués dans la gestion desdits produits dans le cadre d’une économie circulaire en transformant la matière première en produits finis. Il a précisé que ce qu’on peut considérer comme problème peut être converti en capital qui va générer des revenus et créer des emplois, a- t-il expliqué.

Selon M. Karimumuryango,  l’objectif global est de renforcer de la capacité nationale de la République du Burundi en gestion des produits chimiques et des déchets de façon que les institutions et les parties prenantes nationales  du secteur public et privé ainsi que la société civile soient aptes à entreprendre une gestion saine de ces produits avec des stratégies nationales appropriées, des réglementations et législations adéquates ,des parties prenantes formées et des infrastructures et des équipements adaptés.

Il a signalé que ce projet comprend cinq composantes à savoir le renforcement de la coordination nationale, le renforcement de l’infrastructure institutionnelle, juridique et technique et des capacités pour les domaines prioritaires de gestion, l’entreprise du renforcement des capacités nationales, l’intégration des activités de gestion ainsi que l’intégration du facteur genre.

Le coordinateur national du projet a profité de l’occasion pour montrer les produits chimiques et les déchets retenus pour une évaluation approfondie.  Il s’agit des produits chimiques considérés comme déchets tels que les pesticides obsolètes et périmés, des engrais minéraux détériorés, des médicaments et autres produits pharmaceutiques périmés et inutilisés ainsi que des réactifs de laboratoire.  Quant aux déchets retenus pour une évaluation approfondie, il a cité, entre autres, les noix de palme, les déchets végétaux, les troncs de bananiers, les restes de stations de lavages du café, les déchets ménagers et les pneus usés.