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La coopérative COJELU, se développe petit à petit,  suite à la persévérance de ses membres

ByAdministrateur

Mai 22, 2023

CIBITOKE, 17 mai (ABP) – « Après la pluie vient le bon temps », et « le travail anoblit l’homme ». Tels sont les propos du président de la « coopérative des jeunes lumières », (COJELU) de la colline Murambi en commune Buganda, M. Zacharie Ndayemeye. Ce dernier interpelle les jeunes à travailler dans les coopératives, pour l’autocréation d’emploi et leur développement.

Dans une interview accordée à l’ABP, il a indiqué que la COJELU a été créée pour répondre à l’appel du chef de l’Etat envers les jeunes, leur demandant de travailler en coopératives, et faire des projets pour bénéficier des crédits offerts par la banque des jeunes (BIJ).

« Au départ,  nous étions à 32 jeunes chômeurs, nous sommes  mis ensemble, avec un capital social de 25000 francs burundais, par personne. », a-t-il expliqué.  « Nous avons commencé par l’agriculture du maïs et du soja, sur un terrain domanial de 1,5 hectare, emprunté à la commune. Après deux récoltes successives, nous avons élaboré un projet de poulailler et pu décrocher auprès de la Banque d’investissement pour Jeunes, un crédit de sept millions de francs burundais », a-t-il indiqué.  « Avec 200 poules nous avons commencé le projet de poulailler en septembre 2021, mais par après, nous avons connu des difficultés, suite à une fausse variété de poules pondeuses, mais aussi suite à la une flambée de prix des aliments pour les nourrir. »

C’est ainsi que ces jeunes sont resté sont restés à 19 membres, suite à l’abandon des autres.  A lieu de nous décourager, a poursuivi, M. Ndayemeye, nous avons  décidé de vendre une partie, afin de pouvoir rembourser quatre mois d’arriérés, que nous n’avons pas pu rembourser à temps sur le crédit. Ce qui a motivé une délégation de la BIJ à effectuer une visite à la coopérative, et a été satisfaite de la manière dont les membres s’organisaient pour sortir des difficultés.

Avec 62 poules sélectionnées,  qui sont restées dans le poulailler, nous avons une production chaque jour d’une trentaine d’œufs. Cette production génère mensuellement un revenu de plus de 380.000fbu. De surcroît, la coopérative rembourse régulièrement le crédit contracté, et arrive aujourd’hui à 50% du remboursement, indique-t-on.

Avec le rendement agricole du maïs et du soja, en plus des recettes du poulailler, dans quelques mois, la coopérative doit s’acquitter complétement de sa dette. Ainsi, dans ses projets, la COJELU envisage l’extension de ses activités agricoles, avec la culture du riz et d’autres, mais aussi l’extension de son poulailler, avec la fabrication des aliments des poules. M. Ndayemeye exhorte d’autres jeunes à travailler en coopératives, et les encourage à la persévérance.