GITEGA, 14 Juillet (ABP) – La Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH), sous l’appui de l’Union Européenne, a organisé dès jeudi 13 juillet 2023 à Gitega (centre du pays), un atelier de deux jours de renforcement des capacités des professionnels des médias en droits de l’homme sous le thème : « Ensemble, faisons avancer les droits de l’homme au Burundi ».
Dans son discours d’ouverture, le Vice-Président de la CNIDH professeur Anaclet Nzohabonayo a fait savoir que la tenue de cet atelier de formation est l’unique moment pour la CNIDH de contribuer dans la promotion des droits de l’homme inhérents à la liberté de la presse en procurant aux journalistes participants des connaissances y relatifs.
Il a, à cet effet, signalé que les professionnels des médias sont des acteurs incontournables dans le développement socioéconomique, mais qu’une information mal traitée peut nuire aux droits de l’homme, à la sécurité du pays et mettre en danger leur profession.
Professeur Adolphe Sururu, dans son exposé sur la communication non violente à travers les médias pour l’identification d’une société harmonieuse et prospère, a fait savoir aux journalistes participants que les mots qu’ils utilisent, des fois, peuvent créer des maux, d’où selon lui, il est donc très important et primordial pour les journalistes d’apprendre à communiquer positivement afin qu’on puisse asseoir une communication pour la paix, le développement et l’harmonie communautaire.
Le professeur de l’université Sururu a également signalé que la communication non violente est aussi une façon de penser et de parler qui vise à mettre de la compréhension et du respect mutuel dans les échanges. Il appelle les gens à parler aux autres avec douceur, honnêteté, permission, humilité, sincérité , respect, compassion, tolérance, incertitude etc pour éviter des disputes. Selon toujours Sururu, la communication aide chacun à se relier à sa partie de sa capacité de comprendre avec le cœur et de se faire entendre sans agressivité.
Signalons que lors de cet atelier, certains journalistes ont suggéré au CNC à s’assurer que les contrats signés par les journalistes des médias privés sont respectés par leurs patrons.