CIBITOKE, 2 août (ABP) – Le chef de cabinet du gouverneur de la province Cibitoke, Anicet Saïdi a réuni le lundi 31 juillet, les représentants des églises œuvrant dans toute la province, dans le cadre de la sensibilisation relative à la journée nationale de solidarité locale prévue vendredi le 4 août.
Dans son discours, le chef de cabinet du gouverneur a demandé aux responsables des églises, de soutenir l’administration dans l’activité de collecte des vivres et non vivres, et les acheminer, par après, aux chefs de collines, qui feront des rapports aux communes et au cabinet du gouverneur.
Les responsables des églises ont salué cette initiative d’organiser cette activité charitable envers les personnes vulnérables. Ils ont promis de contribuer pour la réussite de cette collecte, mais ont déploré que le message leur parvienne tardivement, une journée après leurs cultes dominicaux. Ils ont indiqué qu’ils vont s’impliquer, tout en s’excusant des résultats pouvant ne pas être faibles, suite au retard de cette communication.
Le chef de cabinet du gouverneur a aussi interpellé les responsables religieux, pour faire rapport au cabinet du gouverneur, endéans une semaine, de leurs activités sociaux économiques que leurs églises exercent en faveur de la communauté avoisinante.
Il est revenu aussi sur la loi régissant les confessions religieuses, en ce qui est de la distanciation exigée entre deux églises, qui doit être d’au moins 1000 mètres à la campagne, et d’au moins 500 mètres dans les centres urbains. Il a sollicité, aux participants à la réunion, le soutien de l’administration, dans la chasse des sectes et dans la fermeture des maisons qui se sont transformées en chambres de prière. Il a précisé que pas mal de personnes y laissent la vie, et d’autres y sortent de force en état critique, sans compter des couples, qui se disloquent suite aux faux enseignements qui ne reflètent pas la réalité biblique.
Les responsables des confessions religieuses se plaignent, quant à eux, du désordre, des mensonges et d’autres maux véhiculés dans ces maisons prises pour chambres de prières, non reconnues par la loi. Ils ont proposé que de telle rencontre sa fasse régulièrement, au moins tous les trois mois, pour parler de leurs activités et échanger sur des questions éventuelles.