BUJUMBURA, 25 août (ABP)- L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Burundi, a organisé le vendredi 25 août 2023, un café de presse à l’intention des journalistes afin d’échanger sur la couverture médiatique des migrations dans l’Est de la Corne de l’Afrique
Dans sa présentation, la responsable des médias et de la communication à l’OIM, Mme Laetitia Romain a fait savoir que l’OIM dispose d’éléments clés pour promouvoir des histoires factuelles et inclusives sur la migration et promouvoir la viabilité des médias burundais. Ce sont notamment le pouvoir des mots, l’importance des données, le pouvoir des images, le pouvoir de la voix des migrants et la vulnérabilité des migrants
Pour faire de bons reportages sur la migration, elle appelle les médias à rapporter des faits biaisés, à connaître les termes, à faire preuve d’humanité, à inclure les voix de tous et à éviter la haine.
A cet effet, a-t-elle poursuivi, pour raconter les histoires des survivants de la sécheresse des êtres vivants, des migrants et autres groupes vulnérables, il faut éliminer le jargon du terrain. La notion de vulnérabilité peut s’entendre comme signifiant
que certaines personnes sont plus susceptibles que d’autres de subir un préjudice, en raison de leur exposition à une forme de risque, a rassuré Mme Romain.
Concernant le rôle des médias dans le traitement des questions liées à la migration, Mme Romain a cité la sensibilisation, le plaidoyer et le partage des bonnes informations.
Lors des échanges, les participants ont eu l’occasion de soulever leurs points de vue sur la couverture d’une histoire des migrations et sur les pièges à éviter dans la lutte contre la désinformation et les fausses informations. Ils ont cité, entre autres, la maîtrise du sujet, la bonne compréhension et interprétation des données.