BUJUMBURA, 30 août (ABP) – Le directeur provincial de l’éducation (DPE) en province Bujumbura (Ouest), M. Raphaël Ciza a déclaré à l’Agence Burundaise de Presse (ABP) que le nombre de grossesses non désirées en milieu scolaire a augmenté cette année scolaire écoulée (202-2023), passant de 92 cas, l’année scolaire précédente (2021-2022) à 148 cas.
M. Ciza a précisé que, quoique la pauvreté soit toujours avancée comme cause, les raisons sont autres que la pauvreté. Il a poursuivi en signalant que lors d’une fouille opérée en juin dernier, il est apparu des objets qui pousseraient les élèves au vagabondage sexuel dont la conséquence est les grossesses non désirées. Il a cité notamment les téléphones Android, les préservatifs et autres choses que distraient les élèves.
Par ailleurs, cet éducateur a déploré que les parents aient démissionné à leur responsabilité d’accompagner les enfants dans l’éducation, laissant ce rôle aux enseignants. Il a fait savoir qu’ils ont réuni les parents des élèves qui possédaient les téléphones et ces derniers leur ont indiqué qu’ils croyaient que leur responsabilité là-dessus ne se limite qu’à la maison. Il leur a rappelé qu’ils ont la grande responsabilité, qu’ils sont les premiers et les derniers éducateurs, qu’ils doivent suivre leurs enfants en leur prodiguant des conseils selon les différents stades de croissance.
Il a exhorté les parents à retourner à l’éducation d’antan de leurs enfants en prodiguant souvent des conseils pour le bon comportement de leurs enfants. Il a souhaité que le gouvernement légifère et mette en place une loi qui réprimerait les auteurs des grossesses non désirées en considérant que toute fille du secondaire devrait être assimilée au mineur, peu importe son âge