GITEGA, 31 août (ABP) – Le chef de l’Etat burundais, Évariste Ndayishimiye, a fustigé le comportement dégradant des commerçants grossistes du sucre s’approvisionnant à la SOSUMO (société sucrière du Moso). Ils sont de mauvais citoyens, a-t-il déploré, arguant qu’en faisant des spéculations sur la hausse ou la fraude, ils s’enrichissent sur le dos de la population. Pire encore, a renchéri le chef de l’État, ces commerçants veulent dresser cette même population contre lui. M. Ndayishimiye a promis une tolérance zéro contre ces commerçants sans foi ni loi.
Aux commerçants qui sous-estimeraient le gain sur la vente, le président Ndayishimiye a conseillé de se rétracter avant le temps pour ne pas s’exposer aux sanctions. Aux commerçants honnêtes, il a conseillé de dénoncer tous ceux qui ternissent leur image. Du fait que la quantité produite par la SOSUMO est insuffisante, il a suggéré à l’assistance de s’unir pour bâtir une coopérative de production du sucre. De cette façon, a-t-il expliqué, ils auront donné un coup de main à l’État burundais et manifester, conséquemment une citoyenneté responsable.
Pour un parlementaire présent dans cette séance, le mauvais commerce du sucre incombe aux gouverneurs de province, à la police et aux services de renseignement d’où, il a demandé au président Ndayishimiye de s’investir pour débusquer toutes les personnes qui travaillent à son encontre. Pour plus de détail, le même représentant du peuple a indiqué que la fraude passe sur la voie publique gardée pourtant par la police. De même, a-t-il explicité, le gouverneur de province connaît la quantité de sucre fournie dans son entité administrative et le dispache dans les communes de concert avec les forces de l’ordre. Ainsi, le président Ndayishimiye a rehaussé le ton pour intimer l’ordre aux gouverneurs de province de lui être effectivement l’œil dans leurs circonscriptions pour asseoir la bonne gouvernance.