CIBITOKE, 10 oct (ABP) – Le parti UPRONA veut garder le statu quo de l’article 289 en rapport avec les quotas ethniques dans la Constitution nationale.
Pour son président Olivier Nkurunziza, « cet article ne cause aucun problème aux citoyens burundais après tant d’années de crises. L’heure de l’enlever n’est pas encore arrivée pour éviter le risque de revivre les divisions ethniques. Il faut donner la chance aux générations futures, qui jugeront s’il est nécessaire de changer ». Cette déclaration a été faite, le 8 octobre, au chef-lieu de la province Cibitoke, lors d’une réunion dudit parti, pour rassemblement et présentation des organes des trois nouvelles communes, et sept zones de l’ancienne province Cibitoke.
M. Nkurunziza s’inscrit en faux contre toute sorte d’exclusion, dans les postes de responsabilité. Il a tranquillisé les membres de son parti, contre les dirigeants, qui changent de partis, en leur disant que la priorité de l’UPRONA est le rassemblement de ses membres et l’organisation du parti, suivant le nouveau découpage administratif, avant l’échéance électorale.
Concernant les problèmes que connaît le pays, il leur a interpellé à s’atteler au développement en travaillant en coopératives, pour vaincre le chômage et la pauvreté. Il a déclaré que l’UPRONA cohabite pacifiquement avec les autres formations, et a fait un clin d’œil à ceux qui ont encore de la méfiance contre leurs adversaires politiques. Signalons que cette réunion a été précédée par un petit défilé, dans le cadre de la célébration du 62ème anniversaire de la victoire de ce parti.